À Téhéran, la capitale du pays, les familles de prisonniers politiques condamnés à mort se sont rassemblées devant la prison d’Evin, exigeant la révocation des décisions d’exécution. Tenant des photos de leurs proches, ils portaient des banderoles avec des slogans tels que « Non aux exécutions » et « Abolissons la peine de mort », soulignant les inquiétudes concernant l’équité judiciaire et les violations des droits de l’homme.
À Téhéran, les marchands du bazar se sont mis en grève et ont organisé des manifestations en réponse à la flambée des prix et à la forte dévaluation de la monnaie nationale. Les manifestations, concentrées dans les rues Molavi, Khayyam Sud et Meydan-e Qiyam, ont vu les commerçants fermer leurs boutiques en signe de protestation contre la fiscalité élevée et la mauvaise gestion économique.
À Kerman, dans le sud de l’Iran, les ouvriers du projet de station d’épuration des eaux usées se sont rassemblés pour protester contre des mois de salaires impayés. Les manifestants, frustrés par les difficultés financières, ont appelé à une intervention immédiate du gouvernement pour garantir une indemnisation équitable.
Bouchehr, sud de l’Iran : Les ouvriers de la raffinerie de gaz de Fajr Jam et de la South Pars Gas Company reprennent leurs manifestations de protestation, exigeant des salaires plus élevés et de meilleures conditions de travail.
À Arak, dans le centre de l’Iran, plus d’un millier d’habitants se sont rassemblés pour protester contre la pollution de l’air causée par la combustion de mazout dans la centrale électrique locale. En scandant des slogans tels que « Arak est en déclin, le Parlement est indifférent » et « Ministre du pétrole et de l’énergie, démissionnez ! démissionnez ! », les manifestants ont exigé une action immédiate pour remédier à la détérioration de la qualité de l’air dans leur ville.
À Kermanshah, dans l’ouest de l’Iran, des fonctionnaires retraités ont organisé un rassemblement de protestation exigeant des retraites plus élevées et un meilleur accès aux services de base. Les manifestants, dont beaucoup sont aux prises avec l’inflation et les difficultés économiques, ont scandé « Nous ne nous arrêterons pas tant que nous n’aurons pas obtenu nos droits ! » alors qu’ils se rassemblaient devant le bureau du gouverneur local.
À Bushehr, dans le sud de l’Iran, les travailleurs de la raffinerie de gaz de Fajr Jam et de la South Pars Gas Company ont organisé de nouvelles manifestations pour réclamer des salaires plus élevés et de meilleures conditions de travail. En scandant « Salaire sans discrimination », ils ont attiré l’attention sur les disparités salariales et les protections insuffisantes des droits du travail dans le secteur de l’énergie. À Bushehr, une autre manifestation a également eu lieu à la raffinerie de gaz de Fajr Jam et à la South Pars Gas Company, où les travailleurs ont réitéré leur demande d’un salaire équitable et de meilleurs droits au travail.
À Shushtar, dans le sud-ouest de l’Iran, les travailleurs sous contrat de la Greater Karun Irrigation Network Exploitation Company ont manifesté contre des conditions de travail injustes. Les manifestants ont réclamé un statut de travailleur officiel, qui leur garantirait une plus grande sécurité de l’emploi et des avantages, par opposition à un emploi précaire basé sur des contrats.
Kermanshah, ouest de l’Iran
Des employés retraités du gouvernement organisent un rassemblement de protestation pour réclamer des retraites plus élevées et des services de base.
Le 2 février, à Zahedan, dans la province du Sistan-Baloutchistan (sud-est de l’Iran), les forces spéciales ont attaqué le village de Lucho et le quartier résidentiel d’Ab-e Zahedan, démolissant les maisons des résidents baloutches. Les forces de sécurité ont fait un usage excessif de la force, frappant ceux qui protestaient contre les démolitions et arrêtant plusieurs personnes.
Le 2 février également, à Chabahar, dans la province du Sistan-Baloutchistan (sud-est de l’Iran), vers 15 heures, les forces de sécurité ont attaqué les habitants de la région de Moradabad, démolissant un mur d’habitation, ce qui a provoqué des protestations des résidents baloutches locaux. Plus tôt dans la journée, vers 2 heures du matin, les forces de sécurité ont attaqué la région de Kamb à Chabahar, détruisant une autre maison.
Les manifestations reflètent un mécontentement économique croissant, des luttes pour les droits des travailleurs et des inquiétudes face à la répression politique. Dans un contexte de tensions croissantes, les autorités iraniennes ont cherché à réprimer les manifestations, mais la frustration de la population continue d’alimenter de nouvelles mobilisations.
Source: NCRI
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