mercredi 30 juillet 2025

Manifestations et grèves contre la défaillance du régime en Iran

 Une nouvelle vague de protestations a déferlé sur l’Iran les 28 et 29 juillet 2025, révélant les échecs profonds et systémiques du régime clérical. Des citoyens du nord réclamant de l’eau aux travailleurs en grève contre la ruine économique, il ne s’agit pas d’incidents isolés de mécontentement. C’est le cri unifié d’une nation poussée à bout par un gouvernement qui propose sur la corruption, l’incompétence et la répression violente.

Les déséquilibres macroéconomiques en Iran atteignent des niveaux critiques

 Ces dernières années, l'économie iranienne a été confrontée à de profonds défis que l'on peut résumer en un mot : « déséquilibre ». Ces déséquilibres, décrits par certains comme une forme de « faillite », se sont manifestés dans divers secteurs, des ressources naturelles comme l'eau aux infrastructures énergétiques et aux marchés financiers.

Exécutions de 7 prisonniers en Iran en seulement quelques jours

 En l’espace de seulement cinq jours (du 23 au 27 juillet 2025), les autorités de la République islamique d’Iran ont procédé à l’exécution d’au moins 17 personnes dans différentes prisons du pays. Parmi elles, 7 prisonniers ont été exécutés dans les établissements pénitentiaires d’Ispahan, Khorramabad, Chiraz, Taybad et Qezel Hesar. Deux d’entre eux étaient des prisonniers politiques : Behrooz Ehsani et Mehdi Hassani.

Escalade alarmante du recours à la peine de mort en Iran, notamment pour des accusations à motivation politique

 ICDP – Déclaration de la Commission internationale contre la peine de mort : Madrid, 29 juillet 2025

ICDP 13/2025

La Commission internationale contre la peine de mort (ICDP ou la Commission) exprime sa plus vive inquiétude face à l’escalade du recours à la peine de mort en République islamique d’Iran, pays qui figure déjà parmi ceux pratiquant le plus grand nombre d’exécutions au monde. Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU estime qu’au moins 612 exécutions ont été menées par les autorités au cours du premier semestre 2025, alors qu’elles étaient estimées à environ 297 pour la même période en 2024. Les communautés minoritaires continuent d’être touchées de manière disproportionnée.

Une enseignante retraitée transférée à l’isolement après avoir dénoncé les conditions de détention

 Le dimanche 27 juillet 2025, deux prisonnières politiques, Massoumeh Asgari, enseignante retraitée, et Massoumeh Nassaji (Farah), ont été placées à l’isolement dans la prison de Qarchak (à Varamin, au sud-est de Téhéran) après avoir protesté contre les conditions inhumaines au sein de l’établissement.

mardi 29 juillet 2025

Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme condamne la recrudescence des exécutions en Iran et appelle à un moratoire immédiat

 Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a vivement critiqué la hausse alarmante des exécutions par le régime iranien, appelant à un moratoire immédiat et dénonçant le recours croissant à la peine capitale par le régime iranien, notamment au moyen d’accusations vagues et politiquement motivées.

Le massacre de 1988 en Iran : un crime contre l’humanité et la quête de justice

 En 1988, une mère endeuillée à Téhéran a reçu un sac plastique contenant les vêtements ensanglantés de son fils. Aucune explication. Pas de tombe. Pas de corps. Son fils faisait partie des milliers de personnes exécutées en secret par le régime iranien – un massacre reconnu depuis comme l’une des purges politiques les plus horribles de la fin du XXe siècle. Aujourd’hui, le monde entier le connaît sous le nom de massacre de 1988.

79e semaine de « Mardis sans exécutions » dans 48 prisons après l'exécution de Mehdi Hassani et Behrouz Ehsani

 La 79e campagne « Non aux exécutions les mardis » s'est déroulée dans 48 prisons le mardi 29 juillet. Cette étape de la campagne fait suite à la répression brutale des prisonniers politiques dans la prison de Ghezel Hesar, à l'exil de Saeed Masouri, le plus ancien prisonnier politique d'Iran, à la prison de Zahedan, et aux exécutions de Mehdi Hassani et Behrouz Ehsani.

Iran : Exécutions de 10 autres prisonniers, dont une femme, alors que le nombre de morts en juillet passe à 25

 Des exécutions ont eu lieu dans les provinces du Lorestan, de Hamadan, d’Hormozgan, d’Ispahan et de Yazd alors que la communauté internationale continue de s’inquiéter de l’utilisation de la peine capitale par le régime iranien.

Le régime iranien a exécuté huit prisonniers supplémentaires ces derniers jours dans plusieurs prisons, ce qui porte à au moins 25 le nombre total d’exécutions au cours des six premiers jours du mois iranien de Mordad (22‑27 juillet), selon les rapports de sources des droits de l’homme. Les dernières exécutions ont eu lieu à Aligudarz, Malayer, Minab, Ispahan et Yazd, et comprenaient une prisonnière.

Répression continue des étudiants iraniens emprisonnés : nouvelle audience pour Ali Younesi

 Le lundi 28 juillet, une nouvelle audience a eu lieu pour Ali Younesi, brillant étudiant de l'Université de technologie Sharif, dans le cadre d'une nouvelle procédure engagée contre lui. Cette audience faisait suite à une première audience le 20 juillet visant lui et son camarade Amirhossein Moradi, où tous deux étaient à nouveau poursuivis pour « propagande contre le régime », cette fois en l'absence de Younesi.

Younesi était absent de la première séance en raison du lieu inconnu de sa détention. Son absence et le manque total d'informations sur son état de santé ont accru l'inquiétude de sa famille et de la communauté universitaire iranienne.

« Comme nous nous accrochons à la vie » – Lettre d’une prisonnière politique, Golrokh Ebrahimi Iraee, à propos de l’exécution de deux prisonniers politiques

 Le 27 juillet 2025, le régime iranien a exécuté deux prisonniers politiques — Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani — dans le silence et sans aucune procédure régulière, annonçant leur mort via un bandeau défilant à la télévision d’État. Depuis l’intérieur de la prison de Qarchak, la prisonnière politique et écrivaine Golrokh Ebrahimi Iraee a rédigé ce témoignage bouleversant. Elle y exprime le deuil collectif, la défiance et l’esprit de résistance tenace qui unit les militantes incarcérées.

Sara Gowhari, une étudiante afghane, transférée à la prison de Torbat-e Jam

 Sara Gowhari, une étudiante afghane à l’université de Téhéran, a été transférée du centre de détention du ministère du Renseignement à Machhad vers la prison de Torbat-e Jam.

Sara Gowhari, citoyenne afghane de 29 ans et étudiante en sociologie à l’université de Téhéran, a été transférée du centre de détention du ministère du Renseignement à Machhad à la prison de Torbat-e Jam.

lundi 28 juillet 2025

L'économie iranienne en crise : effondrement des investissements et inflation galopante

 L'économie iranienne est prise au piège d'un tourbillon de crises structurelles et de tensions extérieures, une situation qui n'offre aucune perspective claire de reprise et révèle plutôt des signes plus profonds d'effondrement de la résilience économique et sociale. Les données officielles et de terrain indiquent une inflation galopante, un recul des investissements, une contraction de l'activité des marchés et des activités commerciales, ainsi qu'une incapacité croissante des ménages à subvenir à leurs besoins fondamentaux.

Les retraités retournent dans les rues à travers l'Iran en scandant « Nous refusons de vivre sous l'oppression »

 Le dimanche 27 juillet, les retraités des secteurs de la sécurité sociale et de l’éducation sont descendus dans la rue une fois de plus dans plusieurs villes d’Iran – de Téhéran à Rasht, Arak et Kermanshah – pour élever la voix et protester contre la pauvreté, la corruption et l’injustice du régime.

Condamnation mondiale de l'exécution de Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani

 Condamnation mondiale de l'exécution brutale de Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani

Les prisonniers politiques et membres de l'Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran ( OMPI/MEK ), Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani, ont été exécutés par le régime iranien à l'aube du dimanche 27 juillet.

Iran : Mise en garde concernant les prisonniers politiques à Qezel-Hessar, surtout les malades, transférés dans des lieux inconnus

 Les bourreaux ont enterré en secret les dépouilles de Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani sans informer les familles du lieu de l’inhumation

La Résistance iranienne met en garde à propos de la vie et la santé des prisonniers politiques à Qezel-Hessar, en particulier des malades, qui depuis le 26 juillet 2025, ont été battus et transférés du secteur 4 dans un lieu inconnu à l’isolement.

Atefeh Amini, 35 ans, exécutée à la prison centrale de Yazd

 Selon le rapport de CNRI Femmes ;Aux premières heures du lundi 21 juillet 2025, Atefeh Amini, une femme de 35 ans originaire de Yazd, a été exécutée à la prison centrale de Yazd.

Atefeh Amini avait été arrêtée cinq ans plus tôt, accusée du meurtre de son mari. À l’issue d’un processus judiciaire, elle avait été condamnée à la peine de qisas (la loi du talion), une forme de peine capitale selon les lois du régime clérical.

Exécutions, raids et exil en Iran : la répression impitoyable de l’Iran derrière les murs des prisons

 Alors que les manifestants réclament leurs droits fondamentaux dans la rue, le régime riposte par des exécutions secrètes, des raids violents dans les prisons et des transferts punitifs de prisonniers politiques.

Alors que des manifestants en colère à travers l’Iran chantaient « Eau, électricité, vie — nos droits fondamentaux », une autre scène s’est déroulée derrière les murs de béton des prisons notoires d’Iran—la scène de vengeance et d’exécution silencieuse. Dimanche, le régime iranien a exécuté deux prisonniers politiques, Mehdi Hassani et Behrouz Ehsani-Eslamlou, tous deux partisans de l’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI). Privés d’accès à des procès équitables, de représentation légale et même d’une visite finale, leurs morts ont été menées dans l’ombre — rapidement, silencieusement et brutalement.

dimanche 27 juillet 2025

Une nouvelle vague de manifestations en Iran révèle un régime miné par l’incompétence et la corruption

 Une nouvelle et puissante vague de manifestations a éclaté en Iran, révélant le déclin systémique du régime clérical. Ces derniers jours, des citoyens des centres industriels aux villes rurales sont descendus dans la rue, leurs diverses revendications convergeant vers un cri unique et puissant contre un État marqué par la corruption et l’incapacité à fournir les besoins les plus élémentaires.

Raid des gardes de Khamenei contre les prisonniers politiques de l’unité 4 de la prison de Qezel-Hessar

 Exil de Saïd Massouri à Zahedan et exécution de Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani

Dans la matinée du 26 juillet, plus d’une centaine de 100 gardes armés des forces spéciales de la prison de Qezel-Hessar, sur les ordres du directeur de la prison Allahkaram Azizi et de ses deux adjoints, Hassan Ghobadi et Esmail Farajnejad, ainsi que des agents du renseignement, ont lancé un raid sur le quartier des prisonniers politiques de l’unité 4 de Qezel-Hessar. Les détenus ont été battus, traînés sur le sol avec des menottes et des entraves aux jambes, des sacs sur la tête, et emmenés de force en cellule d’isolement.

Les bourreaux de Khamenei ont exécuté de manière barbare deux prisonniers politiques et Moudjahidine du peuple, Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani

 Ce matin, le 27 juillet (5 Mordad), dans un acte de barbarie, les bourreaux du régime de Khamenei ont exécuté deux prisonniers politiques et membres des Moudjahidine du peuple, Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani. Le pouvoir judiciaire des bourreaux a annoncé cette nouvelle aujourd’hui.

samedi 26 juillet 2025

Colère populaire contre les coupures d’eau et d’électricité en Iran

 Poursuite des manifestations nocturnes avec des slogans hostiles au régime

Dans la soirée des 23 et 24 juillet, Téhéran et Islamchahr ont été le théâtre de manifestations hostiles au pouvoir en réaction aux coupures d’eau et d’électricité. À Téhéran, le 23 juillet, des manifestants ont exprimé leur colère face à la situation catastrophique du pays en scandant des slogans tels que « À bas Khamenei, maudit soit Khomeiny », « Toutes ces années de crimes, à bas ce régime religieux » et « À bas le dictateur ». À Islamchahr, le 24 juillet, le slogan « À bas Khamenei » a retenti en réponse aux coupures électriques répétées. Des manifestations similaires ont été signalées le même jour à Marvdacht et Torbat-e Jam.

Condamnation à mort du prisonnier politique Yaghoub Derakhshan, accusé d’appartenance à l’OMPI, à Racht

 Appel urgent à sauver les prisonniers politiques condamnés à la peine capitale

Ce 24 juillet le système judiciaire des mollahs a notifié à Yaghoub Derakhshan, prisonnier politique sa condamnation à mort pour son appartenance présumée à l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK). Il est incarcéré à la prison de Lakan à Racht, dans le nord de l’Iran. Le procès s’est tenu selon une procédure arbitraire sans la présence d’un avocat, et par visioconférence, devant le tribunal révolutionnaire de Racht, présidé par le juge criminel Ahmad Darvish-Goftar.

vendredi 25 juillet 2025

Les manifestations se poursuivent en Iran contre l’incapacité systémique du régime à fournir de l’eau, de l’électricité et de la sécurité

 Sous la chaleur étouffante de juillet 2025, un tsunami de colère déferle sur l’Iran. Des villages ruraux aux centres urbains, les Iraniens descendent dans la rue pour réclamer les éléments les plus fondamentaux de la survie humaine : l’eau potable, l’électricité pour alimenter leurs foyers et la sécurité face à un système prédateur.

Cette nouvelle vague de manifestations met en lumière la dure réalité de la vie sous le régime des mollahs : un système tellement corrompu et mal géré qu’il ne peut plus subvenir aux besoins de sa population, alimentant un rejet national de son autorité.

La guerre de 12 jours n’a pas brisé l’économie iranienne : elle a révélé l’effondrement déjà en cours

 La récente guerre de 12 jours dans la région a peut-être été brève sur le plan militaire, mais son impact sur l’économie iranienne, déjà fragile, a été profond et révélateur. Plus qu’un simple choc économique, elle a mis à nu le dysfonctionnement systématique du régime iranien et sa propension à sacrifier le bien-être de son peuple au nom de sa survie politique.

Quelque 81 exécutions en trente jours en Iran

 Soit une augmentation de 170 % par rapport à l’an dernier

· 21 exécutions les 20, 21 et 23 juillet, dont 6 compatriotes baloutches

· 1459 exécutions sous la présidence de Pezeshkian

Les bourreaux de Khamenei ont pendu 16 prisonniers les 20 et 21 juillet dans les prisons de Yazd, Kerman, Racht, Arak et Zahedan. Ainsi, malgré la coïncidence avec le mois sacré de Moharram, le nombre total d’exécutions dans le mois iranien de Tir (22 juin – 21 juillet) s’élève à 81 personnes, soit une hausse de 170 % par rapport à la même période de l’an dernier, qui en comptait 30.

Pouya Ghobadi Bistouni : Un jeune ingénieur face à l’exécution en Iran

 Pouya Ghobadi Bistouni, un prisonnier politique et ingénieur électricien de Sonqor, est devenu un symbole de la résistance contre les répressions sécuritaires de la République islamique ces dernières années. Né en 1992, Pouya Ghobadi Bistouni a été arrêté et torturé à plusieurs reprises en raison de ses activités politiques et idéologiques et risque maintenant une condamnation à mort.

Leila Saremi torturée en cellule d’isolement immédiatement après son arrestation

 Leila Saremi, mère du prisonnier politique Farzad Moazami Goudarzi, a été placée immédiatement en cellule d’isolement après son transfert à la prison et subirait actuellement des actes de torture. À la suite d’un raid brutal et violent mené par les forces de sécurité au domicile familial dans la ville de Boroudjerd, elle reste aujourd’hui isolée et soumise à un traitement inhumain.

Dans la nuit du mardi 22 juillet 2025, Leila Saremi et son mari, Ahmad Moazami Goudarzi, ont été arrêtés après avoir été violemment battus, puis transférés à la prison de Boroudjerd, au bloc Tircheh. Elle a été privée de son droit de communiquer avec sa famille et d’accéder à une assistance juridique.

Rapport de juillet 2025 : La Menace d’un Nouveau Massacre en Iran

 Selon le rapport de CNRI Femmes ; Un crime en cours : la menace imminente d’un nouveau massacre de prisonniers politiques en Iran

Résumé exécutif

Rapport de juillet 2025 : Ces derniers mois, la répression contre les prisonniers politiques en Iran a atteint un niveau sans précédent.

De nombreuses informations provenant de l’intérieur du pays indiquent que des disparitions forcées, des transferts violents vers des lieux inconnus, des actes de torture pendant les interrogatoires, la privation de contact avec les familles et le refus de soins médicaux sont systématiquement infligés aux détenus politiques. Ces évolutions rappellent fortement les schémas observés avant le massacre de 1988, au cours duquel 30 000 prisonniers furent exécutés dans les geôles du régime clérical.

Seulement 50 000 ouvriers du bâtiment en Iran ont été assurés au cours des cinq dernières années

 Alors que des centaines de milliers de travailleurs du bâtiment en Iran attendent de recevoir une couverture d'assurance, Abbas Shiri, militant syndical et inspecteur de l'Association suprême des syndicats des travailleurs du bâtiment, a déclaré qu'entre 2020 et 2025, moins de 50 000 travailleurs en Iran ont été couverts par une assurance.

jeudi 24 juillet 2025

Au moins 74 personnes exécutées en Iran au cours du mois dernie

 Du 22 juin au 22 juillet, le régime iranien a pendu au moins 74 personnes dans les prisons du pays. Durant cette période, la justice a prononcé des condamnations à mort contre au moins 17 autres personnes, et la Cour suprême a confirmé les ordres d'exécution d'au moins deux autres personnes.

301 juristes mettent en garde contre les atrocités de masse imminentes en Iran et exhortent l’ONU à agir pour empêcher la répétition du massacre de 1988

 Des parlementaires du Royaume-Uni, de Suisse, d’Allemagne, de Roumanie, des Pays-Bas et des pays nordiques ont alerté au sujet d’une répression de grande ampleur contre les prisonniers politiques en Iran. Dans des déclarations, les députés ont expliqué comment le régime iranien exploite les crises internationales pour préparer le terrain à une nouvelle vague d’exécutions massives, établissant des parallèles effrayants avec le massacre de 1988.

Trois prisonniers politiques condamnés à deux exécutions chacun en Iran

 Au milieu d’une vague de répression sans précédent contre la dissidence politique, samedi 20 juillet 2025, la théocratie en Iran a condamné trois prisonniers politiques à deux exécutions chacun – Farshad Etemadi-Far, Masoud Jamei et Alireza Mardasi – et un an d’emprisonnement . Ces verdicts brutaux arrivent à un moment où des dizaines de prisonniers politiques et idéologiques en Iran ont récemment été condamnés à mort ou exécutés. Les observateurs internationaux considèrent cette escalade comme un reflet clair de la peur croissante de la théocratie face aux soulèvements populaires et de sa tentative désespérée d’empêcher une autre révolte nationale.

Reyhaneh Ansarinejad privée de soins médicaux à la prison de Qarchak

 Reyhaneh Ansarinejad, militante des droits des travailleurs et prisonnière politique actuellement détenue à la prison de Qarchak, s’est vu refuser un transfert vers l’hôpital Taleghani pour une échographie urgente de la thyroïde, le lundi 21 juillet 2025, en raison de son refus d’être emmenée menottée — une condition imposée par les autorités pénitentiaires, largement perçue comme dégradante et punitive.

Une grave crise de l'eau frappe plusieurs villes iraniennes

 Alors que l'Iran entre dans sa cinquième année consécutive de sécheresse, la crise de l'eau s'est intensifiée à grande échelle. Des zones rurales et des villes défavorisées à la capitale Téhéran, les communautés subissent des pénuries d'eau, des chutes de pression et même de fréquentes coupures d'eau.

mercredi 23 juillet 2025

Iran – Sabzevar : Explosion de colère populaire, menée par des femmes, et blocage des rues contre les coupures d’eau et d’électricité

 Les 21 et 22 juillet, en raison des coupures d’eau et d’électricité, des habitants excédés sont descendus dans les rues de plusieurs villes. À Sabzevar, la population en colère a protesté pour la deuxième nuit consécutive. Le mouvement a commencé sur la place de la Préfecture et dans la rue Abouzar, avant que les manifestants bloquent la rue Bahonar. Dans ce rassemblement mené par des femmes, les gens scandaient : « N’ayez pas peur, nous sommes tous ensemble ! », « Eau, électricité et vie sont nos droits fondamentaux », « On ne veut pas de responsables incompétents ».

L’Iran arrête plus de 2 000 personnes et menace les détenus d’exécutions

 Le chef de la magistrature confirme les arrestations après la guerre entre l’Iran et Israël, sonnant l’alarme concernant les détentions massives, les accusations d’espionnage et la répétition potentielle des exécutions de l’été 1988.

Au lendemain de la guerre de 12 jours entre l’Iran et Israël, le régime iranien a lancé une vaste campagne de répression contre ses propres citoyens, arrêtant plus de 2000 personnes dans des villes à travers le pays. Les arrestations ont été confirmées par Gholamhossein Mohseni-Eje’i, Président de la Cour suprême du régime, lors d’une interview télévisée le mardi 22 juillet.

Arrestation de Leïla Saremi, fille du prisonnier politique Ali Sarémi exécuté, et mère du prisonnier politique Farzad Moazzami

 Leila Saremi, fille du prisonnier politique exécuté Ali Saremi et mère du manifestant emprisonné Farzad Moazami, a été arrêtée

Dans une campagne continue de répression contre les familles des prisonniers politiques et les proches en quête de justice, les forces de sécurité du régime clérical ont violemment fait une descente au domicile de Leila Saremi à Borujerd le matin du lundi 21 juillet 2025, l'arrêtant sans présenter de mandat légal et la transférant vers un lieu tenu secret.

Le régime iranien multiplie les meurtres et les démolitions de maisons ; attaque coordonnée contre les baloutches

 Dans une escalade brutale de sa campagne répressive contre la population baloutche d’Iran, les forces du régime ont mené une attaque coordonnée contre les vies et les habitations des citoyens de la province du Sistan-Baloutchistan. En un seul week-end de fin juillet 2025, les autorités ont ciblé des transporteurs de carburant démunis avec une force meurtrière, tout en déployant simultanément des bulldozers pour détruire des habitations familiales.

Ces événements ne sont pas isolés, mais révèlent une politique délibérée de l’État visant à écraser la communauté baloutche en s’attaquant à la fois à ses moyens de survie et à son droit fondamental à un abri.

mardi 22 juillet 2025

Les manifestations en Iran s’intensifient, les échecs du régime plongent la nation dans l’incertitude

 Le 21 juillet 2025, une nouvelle vague de protestations a déferlé sur l’Iran, révélant une société poussée à son point de rupture par l’incompétence systémique du régime. Des chauffeurs routiers convergeant vers un ministère à Téhéran aux ouvriers de la sidérurgie furieux de la province de Khorasan Razavi, des citoyens de divers secteurs se sont soulevés, unis par l’échec catastrophique de l’État à fournir les services les plus élémentaires. Ces manifestations ne sont pas des incidents isolés, mais les symptômes d’une crise profonde de corruption et de mauvaise gestion que le régime n’a aucune intention de résoudre.

La campagne des mardis Non aux exécutions en Iran marque sa 78e semaine de grèves de la faim dans 48 prisons en Iran

 Les prisonniers politiques de 48 prisons à travers l’Iran ont rejoint la 78e semaine de la campagne « Non aux exécutions les mardis » en entamant une grève de la faim pour protester contre la condamnation à mort et son application.

Dans la déclaration de cette semaine, les prisonniers participants ont condamné la vague d'exécutions, de répression et de violence contre le peuple, affirmant que l'objectif du régime avec ces actes est d'instiller la peur et la terreur dans la société.

Au moins 56 prisonniers en Iran risquent d'être exécutés pour des motifs politiques

 Selon un rapport de HRANA (Agence de presse des militants des droits de l'homme), au moins 56 prisonniers dans les prisons iraniennes risquent actuellement des peines d'exécution pour des motifs politiques ou liés à la sécurité.

Dans un rapport publié le lundi 21 juillet, HRANA a déclaré que la plupart de ces condamnations à mort ont été prononcées par les tribunaux révolutionnaires de Téhéran. La branche 15 présidée par Abolghasem Salavati, la branche 26 dirigée par Iman Afshari et la branche 28 dirigée par Mohammadreza Amoozad ont joué un rôle important dans le prononcé de ces décisions.