Aux environs de 23h30, des assaillants non identifiés sont arrivés à bord d’un véhicule Peugeot devant la maison de Shah-Hossein Domakzehi, un ancien baloutche respecté de la tribu Shanbeh-Zehi. Lorsque Fatemeh Mohammad-Zehi, la mère de famille, est venue ouvrir la porte, elle a été abattue à bout portant. Les assaillants sont ensuite entrés dans la maison et ont ouvert le feu sur ses enfants — Maryam Domakzehi (Shanbeh-Zehi), environ 20 ans, et Javad Domakzehi (Shanbeh-Zehi), environ 30 ans —, les blessant tous deux grièvement.
Au moment de la rédaction de cet article, l’identité et les motivations des assaillants restent inconnues, et aucune déclaration officielle n’a été émise par les autorités iraniennes.
Cet événement marque le troisième assassinat ciblé de femmes baloutches lors de raids violents menés dans des villages de la province au cours des deux dernières semaines.
Dix jours plus tôt, le 1er juillet 2025, les forces de sécurité iraniennes ont lancé un raid meurtrier contre le village de Gonich, au cours duquel 12 femmes baloutches non armées ont été directement visées par des tirs. L’une d’entre elles, Khan-Bibi Bamari, a été tuée, tandis que 11 autres femmes — allant de jeunes adolescentes à des femmes d’âge mûr — ont été blessées.
Parmi les blessées figurait Lali Bamari, une femme de 40 ans, qui a succombé à ses blessures à l’hôpital dans la matinée du vendredi 4 juillet.
Cet incident constitue un exemple flagrant des graves et systématiques violations des droits humains commises par le régime iranien, en particulier dans le Sistan-et-Baloutchistan. Le ciblage délibéré de civils, en particulier de femmes, souligne l’urgence d’une mobilisation internationale et d’une réponse ferme de la part des organisations de défense des droits humains et des institutions internationales.

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire