lundi 28 juillet 2025

Iran : Mise en garde concernant les prisonniers politiques à Qezel-Hessar, surtout les malades, transférés dans des lieux inconnus

 Les bourreaux ont enterré en secret les dépouilles de Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani sans informer les familles du lieu de l’inhumation

La Résistance iranienne met en garde à propos de la vie et la santé des prisonniers politiques à Qezel-Hessar, en particulier des malades, qui depuis le 26 juillet 2025, ont été battus et transférés du secteur 4 dans un lieu inconnu à l’isolement.

Ali Mo’ezi, 72 ans, souffre d’un cancer de la prostate, de problèmes rénaux, d’une déficience auditive et d’une arthrite sévère. Il a été prisonnier politique dans les années 1980 et a passé jusqu’à présent plus de 12 ans dans les prisons des mollahs pour appartenance à l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK). Il a été arrêté pour la dernière fois en octobre 2022 et condamné à six ans et trois mois de détention.

Abolhassan Montazer, 65 ans, condamné à mort, est titulaire d’une licence en architecture et souffre de maladies cardiaques, pulmonaires et rénales ainsi que d’arthrite. Il a connu a prison politique dans les années 1980 et a été emprisonné à plusieurs reprises en 2018 et 2020. Il a été arrêté pour la dernière fois en janvier 2024 avant d’être condamné à mort.

Assadollah Hadi, 66 ans, souffre de maladies cardiaques, vasculaires et cérébrales ainsi que de problèmes de colonne vertébrale. Il a été emprisonné dans les années 1980, 2000 et 2010 pour son soutien à l’OMPI. Il a été arrêté pour la dernière fois en octobre 2022 et condamné à six ans et trois mois de prison.

Lors de l’assaut contre les prisonniers politiques à Qezel-Hessar, mené par plus de 100 gardes armés dirigés par le directeur de la prison Allahkaram Azizi, ainsi que ses adjoints Hassan Ghobadi et Esmail Farajnejad ainsi que plusieurs agents du renseignement, Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani, deux membres héroïques de l’OMPI, ont été transférés à l’isolement pour être exécutés le lendemain.

Dans un acte inhumain, les bourreaux ont refusé de remettre les dépouilles des martyrs à leurs familles. Ils les ont enterrés dans un lieu tenu secret et, avec la plus grande cruauté, n’ont pas informé les proches du lieu de l’inhumation, les empêchant ainsi d’organiser une cérémonie funéraire.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire