Arrestation et torture dans la prison d’Evine
Sa dernière arrestation a eu lieu le 22 décembre 2023. Suite à sa détention, Pouya Ghobadi Bistouni a été immédiatement transféré dans le quartier 209 de la prison d’Evine – un service de sécurité notoire – où il a été soumis à la torture et à des interrogatoires sévères. Après, il a été transféré dans le quartier général de la prison d’Evin, mais il reste sous menace imminente.
Procès injuste et condamnation à mort
Pouya Ghobadi Bistouni, avec sept autres prisonniers politiques, a été jugé dans une affaire conjointe le 6 octobre 2024 dans la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran, présidée par le juge Iman Afshari. Le procès a été mené à la hâte et en violation flagrante des principes d’une procédure judiciaire équitable. Finalement, le 30 novembre 2024, il—ainsi que cinq autres : Vahid Bani-Amarian, Babak Alipour, Seyed Abolhassan Montazer, Seyed Mohammad Taghavi et Ali Akbar Daneshvarkar — a été condamné à la peine de mort et à l’emprisonnement.
Les accusations portées contre Pouya Ghobadi Bistouni incluent : « agir contre la sécurité nationale par son adhésion et sa collaboration efficace avec l’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI), » « propagande contre le régime », « destruction de biens publics » et « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale ». Ces accusations, qui sont fréquemment répétées dans des affaires politiques, sont considérées par les organisations de défense des droits de l’homme comme dépourvues de fondement juridique clair et de preuves crédibles.
Histoire des arrestations répétées
La vie politique de Pouya Ghobadi Bistouni était sous pression avant ces récents événements. En mai 2018, il a été arrêté pour la première fois par les forces de sécurité et, après des mois de torture, a été transféré dans le quartier général de la prison d’Evine. En novembre 2019, il a été transféré au pénitencier central du Grand Téhéran. En décembre 2021, il a été condamné à 10 ans de prison pour « moharebeh » (guerre contre Dieu). Ses arrestations et condamnations répétées illustrent le traitement sévère réservé par les services de sécurité aux dissidents politiques et idéologiques en Iran.
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