Dans la matinée du 26 juillet, plus d’une centaine de 100 gardes armés des forces spéciales de la prison de Qezel-Hessar, sur les ordres du directeur de la prison Allahkaram Azizi et de ses deux adjoints, Hassan Ghobadi et Esmail Farajnejad, ainsi que des agents du renseignement, ont lancé un raid sur le quartier des prisonniers politiques de l’unité 4 de Qezel-Hessar. Les détenus ont été battus, traînés sur le sol avec des menottes et des entraves aux jambes, des sacs sur la tête, et emmenés de force en cellule d’isolement.
Les agents de Khamenei ont transféré Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani, membres de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI), en isolement cellulaire en vue de leur exécution, et ont emmené Saïd Massouri pour l’exiler à la prison de Zahedan. Lors de cet assaut sauvage, plusieurs prisonniers politiques ont été gravement blessés et les quelques effets personnels des détenus ont été piétinés et détruits.
De son côté, le ministère du renseignement, craignant la réaction de l’opinion publique, a refusé de remettre les corps des martyrs de l’OMPI Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani, à leurs familles, qui s’étaient rassemblées devant Qezel-Hessar. Le régime a l’intention de les enterrer secrètement.
Ce 27 juillet, plusieurs familles de prisonniers, dont celle de Mehdi Hassani, se sont rendues à Qezel-Hessar pour s’enquérir de leurs proches, mais n’ont reçu aucune réponse. Les familles ont rapporté que depuis le 25 juillet, tous les contacts avec les prisonniers politiques ont été coupés.
Le 16 juillet dernier, les agents du régime avaient fait sortir de force de son quartier Saïd Massouri, l’un des plus anciens prisonniers politiques iraniens incarcéré depuis 25 ans sans un seul jour de permission médicale, pour le transférer à la prison de Zahedan. Cependant, devant les protestations des autres détenus, ils avaient été temporairement contraints de le ramener dans son quartier afin de calmer la situation.
Le silence et l’inaction face aux crimes contre l’humanité de la dictature religieuse, y compris les exécutions barbares et la répression des prisonniers, bafouent les valeurs des droits humains et encouragent les mollahs à poursuivre la torture, les exécutions et les meurtres.
La Résistance iranienne appelle à une action immédiate des Nations Unies, du Conseil des droits de l’homme, de son Haut-Commissaire, de sa Rapporteuse spéciale sur la situation des droits de l’homme en Iran et de toutes les organisations internationales de défense des droits humains, afin d’obtenir la libération des prisonniers politiques et de vérifier leurs conditions de détention à la prison de Qezel-Hessar.
Source : CNRI
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