Les prisonniers politiques et membres de l'Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran ( OMPI/MEK ), Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani, ont été exécutés par le régime iranien à l'aube du dimanche 27 juillet.
L'exécution de ces deux prisonniers politiques a suscité une vague de condamnations internationales. Des personnalités politiques et des parlementaires de divers pays ont dénoncé ce crime.
Des voix éminentes de tout le spectre politique ont réagi avec fureur et chagrin :
Lord David Alton , Royaume-Uni : « En début de semaine, au Parlement britannique, j'ai averti que la dictature iranienne poursuivait ses exécutions systématiques d'opposants. Aujourd'hui, cette tragique nouvelle a été confirmée. @DavidLammy devrait de toute urgence exprimer clairement la condamnation du Royaume-Uni face à une telle barbarie. »
Ryszard Czarnecki , député européen :
Ce matin, à l'aube, Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani ont été exécutés en Iran. Ils ont été accusés du prétendu crime de « guerre contre Dieu » pour appartenance à l'OMPI (MEK). Nous (moi aussi personnellement – attention à cette image dramatique !) les avons soutenus depuis le Parlement européen. Une résolution a même été adoptée en leur nom. @kajakallas doit AGIR MAINTENANT pour sauver d'autres prisonniers politiques condamnés à mort.
Milan Zver , député européen :
« Les prisonniers politiques Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani ont été exécutés ce matin. Nous avons tenté de les aider. Mais le régime est impitoyable. »
Jessika van Leeuwen :
Je suis choqué d'apprendre que le régime iranien a exécuté les prisonniers politiques Mehdi Hassani et Behrouz Ehsani ce matin. Le régime n'écoute peut-être pas, mais cela ne doit pas nous empêcher de faire entendre notre voix.
Katrin Langensiepen , députée européenne :
« Aujourd’hui, nous avons appris que Mehdi Hassani et Behrouz Ehsani ont été exécutés. »
Arkadiusz Mularczyk , député européen :
« Nouvelles choquantes en provenance d'Iran. Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani ont été exécutés ce matin. Nous condamnons fermement cet acte. Le régime poursuit sa guerre contre la liberté et la dignité humaine. »
Dorien Rookmaker , députée européenne :
Les mollahs du régime iranien devront bientôt rendre des comptes (@ICC) pour les nombreuses victimes innocentes qu'ils ont causées. Il s'agit d'un meurtre prémédité. Deux prisonniers politiques ont de nouveau été exécutés en Iran. La communauté internationale n'a pas réagi.
Dominique Attias , avocat français et défenseur des droits de l'homme :
Iran : Un mouvement d'opposition en exil condamne l'exécution de deux de ses membres. Ils n'ont jamais nié leur appartenance aux Moudjahidine du peuple. Mourir pour la liberté de leur peuple. Ils seront vengés. En pleine chaleur estivale, le régime sanguinaire des mollahs a exécuté Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani ce matin.
Antonio Stango , Fédération italienne des droits de l'homme :
« À l'aube du 27 juillet, le régime des ayatollahs en Iran a pendu les prisonniers politiques Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani dans la prison de Ghezel Hesar, accusés de « rébellion armée » pour leur appartenance à l'OMPI/MEK (Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran). »
Elisabetta Zamparutti , Nessuno Tocchi Caino (Italie) :
Ce matin en #Iran, #BehrouzEhsani et #MehdiHassani ont été pendus à la prison de Ghezel Hesar. Ils ont été exécutés pour avoir participé à la résistance iranienne dirigée par Maryam Radjavi et dans le cadre de l'intention publiquement déclarée du régime iranien de répéter le massacre de 1988. Ce massacre, qui s'est déroulé en quelques jours, a entraîné l'exécution de plus de 30 000 prisonniers politiques – un massacre que les mollahs continuent de décrire comme une « expérience historique réussie ». Au moins 745 exécutions ont été perpétrées par la théocratie iranienne depuis le début de l'année. J'avais interviewé la fille de Mehdi et, en tant que Nessuno Tocchi Caino, nous avons appelé notre gouvernement et les organisations internationales à empêcher ces exécutions. Aujourd'hui, la nouvelle de leur pendaison exige un engagement encore plus urgent, car de nombreux prisonniers dans les couloirs de la mort iraniens sont accusés des mêmes chefs d'accusation que Mehdi et Behrouz et risquent une exécution massive. Discuter de la crise et de la guerre au Moyen-Orient sans tenir compte de ce qui se passe en Iran – à savoir la guerre du régime iranien contre son propre peuple – perpétue cette même crise et cette même guerre au Moyen-Orient.
Paulo Casaca : Un nouveau crime du Mollah
Lilia Lemoine , femme politique argentine : Le régime théocratique iranien continue d’assassiner ses opposants. J’espère que le peuple iranien pourra bientôt surmonter cette obscurité.
Les exécutions reflètent le déclin et la faillite de la dictature des mollahs
La multiplication des exécutions en Iran n'est pas un signe de force, mais plutôt une preuve manifeste du déclin et de la faillite du régime iranien. Incapable de répondre aux revendications populaires, le régime recourt aux exécutions et à la répression des prisonniers politiques dans une tentative désespérée de retarder son inéluctable chute en instillant la peur.
L'inaction mondiale alimente la machine d'exécution du régime iranien
Quatre décennies d’apaisement face aux crimes du régime iranien – notamment les exécutions massives, les violations systématiques des droits de l’homme, les prises d’otages et l’ingérence dans les pays voisins – ont non seulement renforcé sa répression continue du peuple iranien, mais ont également encouragé son exportation du terrorisme, son bellicisme et sa quête d’armes nucléaires.
L’inaction des gouvernements du monde entier a rendu vains les appels des organisations de défense des droits de l’homme et des parlements à stopper l’exécution de Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani, permettant au régime iranien de poursuivre ses atrocités.
Quatorze autres prisonniers politiques, accusés d'être affiliés à l'OMPI/MEK, sont désormais dans le couloir de la mort. La communauté internationale doit prendre des mesures fermes, notamment des sanctions décisives et des mesures concrètes, pour stopper la machine à exécuter du régime de Khamenei.
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