lundi 14 juillet 2025

Iran : Hamedan pleure et se soulève après le meurtre de jeunes innocents

 La violence des Bassidjis à Hamedan en Iran déclenche des manifestations anti-régime.

Le jeudi 4 juillet 2025, les habitants de Hamedan se sont rassemblés pour les funérailles de deux jeunes amateurs de tout-terrain qui ont été abattus par les forces du régime. Pendant la cérémonie, des citoyens en colère ont scandé des slogans contre le régime, notamment : « Je tuerai celui qui a tué mon frère ».

Cette vague de colère a éclaté après un tragique incident survenu dans la soirée du mardi 2 juillet 2025, lorsque trois jeunes amoureux de la nature – Mehdi Abaei, Alireza Karbasi et une troisième personne dont l’identité n’a pas encore été confirmée – ont été abattus par les forces Basij dans la station de ski de Tarik-Darreh, près de Hamedan. Les trois hommes auraient fait du tout-terrain pour le plaisir lorsque des agents du Basij postés à un poste de contrôle ont ouvert le feu sur leur véhicule, les prenant apparemment pour une menace.

Deux des jeunes hommes ont été tués et le troisième a été grièvement blessé et reste dans un état critique. L’incident a déclenché une vague de colère à Hamedan, où les habitants sont descendus dans les rues en scandant des slogans anti-régime tels que :

« L’ennemi est ici, ils mentent en disant que c’est l’Amérique »

« Je tuerai celui qui a tué mon frère ».

Les funérailles se transforment en manifestation contre le régime iranien

Lors des funérailles de Mehdi Abaei et Alireza Karbasi, les personnes en deuil à Hamedan ont exprimé leur chagrin et leur rage en scandant des slogans tels que « Mort à l’oppresseur » dans toute la ville. Le meurtre de ces jeunes hommes innocents est devenu un point de ralliement pour la dissidence publique à Hamedan, exposant les tactiques violentes du régime et son mépris pour la vie des civils.

Malgré la pression immense exercée par les agences de sécurité iraniennes sur les familles des victimes pour qu’elles gardent le silence, la vérité se répand. Les menaces et les tactiques d’intimidation du régime perdent de leur efficacité, car la frustration publique et la colère accumulée ont atteint leur paroxysme. Cette fois-ci, la voix du peuple ne sera pas réduite au silence.

Les forces du Bassidj accusées d’avoir tiré sans discernement à Hamedan

Selon les informations relayées sur les réseaux sociaux, les forces du Bassidj impliquées dans la fusillade auraient tiré sans avertissement préalable ni motif valable. Certaines sources affirment que le tireur était âgé de moins de 20 ans et ne portait ni uniforme officiel ni pièce d’identité au moment des faits. La région de Tarik-Darreh, déjà connue pour son instabilité, a déjà été le théâtre d’incidents violents, ce qui suscite des inquiétudes quant à la persistance de l’insécurité.

L’agence de presse Fars, affiliée à l’État, affirme que les Bassidjis ont tiré des coups de semonce et ordonné au véhicule de s’arrêter, mais des témoins oculaires et des utilisateurs des réseaux sociaux contestent cette version, suggérant que les tirs étaient impulsifs et injustifiés.

La colère du public envers le régime grandit

Cet incident a une fois de plus attiré l’attention sur l’usage excessif de la force par les forces de sécurité en Iran. Il met en évidence la crise de légitimité croissante du régime et l’aliénation grandissante des Iraniens ordinaires, en particulier dans les provinces.

Pendant ce temps, les familles des victimes restent menacées, mais les appels publics à la justice continuent de se faire entendre. Les habitants de Hamedan, comme beaucoup d’autres à travers l’Iran, ne sont plus disposés à tolérer la violence et l’impunité sans contrôle.

Résumé

Le 2 juillet 2025, trois jeunes amateurs de tout-terrain, Mehdi Abaei, Alireza Karbasi et un troisième homme non identifié, ont été abattus par les forces Basij près de la station de ski de Tarik-Darreh à Hamedan. Le groupe faisait du tout-terrain lorsque les troupes Basij d’un poste de contrôle local ont ouvert le feu sur leur véhicule sans avertissement clair. Deux ont été tués sur le coup et le troisième a été grièvement blessé. L’incident a suscité une indignation générale.

Le 4 juillet, lors des funérailles des victimes, des milliers d’habitants de Hamedan ont envahi les rues, scandant des slogans anti-régime tels que : « L’ennemi est ici, ils mentent en disant que c’est l’Amérique » et « Je tuerai celui qui a tué mon frère ». La foule a exprimé sa profonde colère face aux tactiques violentes du régime et à l’impunité systémique.

Selon certaines informations, le tireur aurait moins de 20 ans et ne portait pas d’uniforme, ce qui soulève de nouvelles questions sur le manque de responsabilité au sein des forces de sécurité iraniennes. Les familles des victimes subissent des pressions pour qu’elles gardent le silence, mais la colère du public est à son comble.

Cette tragédie reflète une crise plus large en Iran, où les forces de sécurité continuent de recourir à une force excessive. Les habitants de Hamedan, comme beaucoup d’autres dans tout le pays, réclament justice et la fin de la brutalité incontrôlée.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire