Les forces répressives et les agents en civil ont tenté de disperser la foule par des menaces et des coups. La police a tiré des gaz lacrymogènes contre les manifestants, qui ont répliqué en leur criant «Ordures, ordures !»
Face à une vague de chaleur sans précédent, le régime des mollahs, incapable de résoudre la crise de l’eau et de l’électricité, a décidé de fermer les administrations, les banques, les centres publics et éducatifs. Selon une carte publiée par les médias officiels, ce mercredi, 24 des 31 provinces du pays sont fermées.
La compagnie des eaux et d’assainissement a annoncé dans le média Asr-e Iran du 21 juillet que Téhéran traverse la pire situation hydrique de ces 100 dernières années : le barrage de Mamlou sera hors service en septembre, suivi des barrages de Lar, Latian et Karadj qui ne seront plus en mesure de fournir de l’eau.
Le quotidien officiel Ham Mihan, dans son édition du 20 juillet, a évoqué les conséquences économiques et sociales des coupures de courant : « Cette situation met en péril la vie de milliers de personnes. Au-delà des dégâts économiques, il faut s’attendre à de graves répercussions sociales… Il s’agit d’une poudrière qui ne s’enflammera pas par une simple étincelle, mais par l’absence d’électricité. »
Dans ce contexte, la porte-parole de Pezeshkian, Fatemeh Mohajerani, a osé avancer avec cynisme, comme solution à la crise au site officiel Daneshjou, le 22 juillet 2025 : « Après tout, c’est l’été, une saison de départs en vacances… C’est une occasion pour les gens d’aller souffler un peu. Nous sommes conscients des difficultés économiques, mais malgré tout, nos concitoyens se sont beaucoup déplacés lors des fêtes de Norouz. »
Malgré l’ampleur de la crise de l’eau et de l’électricité, Hamid Pourmohammadi, président de l’Organisation du Plan, a confié à l’agence Tasnim du 21 juillet que : « Dans les circonstances actuelles, le renforcement de la puissance militaire reste la priorité absolue du régime tout entier ; le gouvernement, le parlement et le pouvoir judiciaire poursuivent tous cet objectif. »
Les ressources en eau, comme les autres richesses du pays, n’ont pas échappé au pillage du régime des mollahs et des pasdarans criminels. Les coupures d’eau et d’électricité en plein été imposent des conditions insupportables aux populations défavorisées et ont détruit la vie de nombreux citoyens. La surexploitation des ressources hydriques pour les industries au service des pasdarans et des nappes souterraines et la construction de barrages au service du régime ont même plongé dans la crise les régions les plus riches en eau.
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