Ce 24 juillet le système judiciaire des mollahs a notifié à Yaghoub Derakhshan, prisonnier politique sa condamnation à mort pour son appartenance présumée à l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK). Il est incarcéré à la prison de Lakan à Racht, dans le nord de l’Iran. Le procès s’est tenu selon une procédure arbitraire sans la présence d’un avocat, et par visioconférence, devant le tribunal révolutionnaire de Racht, présidé par le juge criminel Ahmad Darvish-Goftar.
Âgé de 50 ans, Yaghoub Derakhshan est né à Ardebil et résidait à Bandar-Anzali. Il a été arrêté en avril 2025 (Farvardin 1404) et accusé du chef d’« insurrection armée contre le régime (baghi) », une accusation forgée de toutes pièces par les mollahs. Il avait déjà été arrêté une première fois en juillet 2024, puis libéré sous caution après plusieurs semaines d’interrogatoire.
Il y a deux semaines, le 12 juillet, la même justice répressive a condamné trois autres prisonniers politiques, Farshad Etemadi-Far, Massoud Jame’i et Alireza Mardassi, détenus à la prison de Sheyban d’Ahwaz, à deux peines de mort chacun, pour leur appartenance présumée à l’OMPI. Douze autres prisonniers politiques ont déjà été condamnés à mort pour les mêmes raisons, et risquent une exécution imminente.
L’Association Humanitaire renouvelle son appel aux Nations unies et à la Rapporteuse spéciale sur la situation des droits humains en Iran, afin qu’ils interviennent d’urgence pour sauver la vie des prisonniers politiques condamnés à mort et exigent leur libération immédiate.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire