Atefeh Amini avait été arrêtée cinq ans plus tôt, accusée du meurtre de son mari. À l’issue d’un processus judiciaire, elle avait été condamnée à la peine de qisas (la loi du talion), une forme de peine capitale selon les lois du régime clérical.
Au moment de la publication de ce rapport, aucune confirmation officielle ni couverture médiatique de son exécution n’a été diffusée par les médias d’État du régime iranien ni par les canaux affiliés au pouvoir judiciaire.
Avec l’exécution d’Atefeh Amini, le nombre de femmes exécutées en Iran en 2025 s’élève à 24 en seulement sept mois.
L’Iran : champion du monde des exécutions de femmes
L’Iran détient le triste record du plus grand nombre de femmes exécutées au niveau mondial. D’après les données recueillies par la Commission des Femmes du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), au moins 287 femmes ont été exécutées en Iran depuis 2007.
De nombreuses femmes exécutées par le régime iranien sont elles-mêmes victimes de violences domestiques et de lois familiales discriminatoires. Un nombre significatif d’entre elles ont agi en état de légitime défense.
Le nombre de femmes exécutées en Iran a fortement augmenté en 2024. Au moins 34 femmes ont été pendues l’an dernier, dont 23 après l’entrée en fonction de Massoud Pezeshkian.
Au cours de l’année 1403 du calendrier iranien, au moins 38 femmes ont été exécutées en Iran, ce qui représente une hausse alarmante de 90 % par rapport à l’année précédente.
En une seule année depuis l’entrée en fonction de Pezeshkian, fin juillet 2024, le nombre de victimes d’exécutions en Iran a dépassé les 1 460. Le total des exécutions pour l’ensemble de l’année 2024 avait déjà franchi le seuil des 1 000.
Ces chiffres confirment une réalité glaçante : quel que soit le président en poste, le régime iranien continue de piétiner les droits de son peuple, en particulier ceux des femmes.

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