Les retraités retournent dans les rues à travers l'Iran en scandant « Nous refusons de vivre sous l'oppression »

 Le dimanche 27 juillet, les retraités des secteurs de la sécurité sociale et de l’éducation sont descendus dans la rue une fois de plus dans plusieurs villes d’Iran – de Téhéran à Rasht, Arak et Kermanshah – pour élever la voix et protester contre la pauvreté, la corruption et l’injustice du régime.

Téhéran : des enseignants retraités manifestent devant le ministère de l'Éducation

Dimanche matin, des enseignants retraités se sont rassemblés devant le ministère de l'Éducation à Téhéran pour exprimer leur colère face aux promesses non tenues à plusieurs reprises par le régime iranien et au non-versement de leurs primes de retraite. Un manifestant a crié, ravalant son émotion : « S'ils ne nous versent pas notre prime, je m'immole par le feu. » En scandant « Ministre incompétent, démissionnez, démissionnez », les manifestants ont condamné la corruption et l'inefficacité structurelles du régime.

Téhéran : les retraités de la sécurité sociale manifestent devant le siège de l'administration

Au même moment, un groupe de retraités de la Sécurité sociale et d'enseignants retraités s'est rassemblé devant le bâtiment principal de l'Organisation de la Sécurité sociale à Téhéran. Avec des slogans tels que « Ce n'est que dans la rue que nous pouvons faire valoir nos droits », ils ont exigé une amélioration immédiate de leurs conditions de vie, le versement de leurs arriérés de prestations et la fin des pressions économiques.

Province de Gilan : les retraités chantent « Ey Iran » pour symboliser la solidarité nationale

Dans la province de Gilan, les retraités ont transformé l'atmosphère de protestation en symbole de solidarité nationale en chantant l'hymne patriotique « Ey Iran ». Avec des slogans tels que « Le seuil de pauvreté a augmenté, notre table a rétréci », « Les retraités sont réveillés, ras-le-bol de la discrimination » et « Plus de promesses, plus de mensonges – nos moyens de subsistance sont notre droit », ils ont exigé la mise en œuvre intégrale de l'égalisation des retraites, l'élimination des discriminations structurelles et une amélioration des conditions économiques.

Arak : les retraités protestent contre leurs conditions de vie désastreuses

À Arak, des retraités se sont rassemblés devant les institutions du régime pour protester contre leurs conditions économiques désastreuses, l'injustice et l'inaction persistante du régime face à leurs revendications. Ces manifestations s'inscrivent dans une vague nationale de manifestations menées par divers segments de la population iranienne.

Kermanshah : Unis contre la pauvreté et la corruption

À Kermanshah, les retraités de la Sécurité sociale se sont rassemblés devant les bureaux de l'organisation, scandant des slogans tels que « Unité, unité, contre la pauvreté et la corruption », « Nous ne voulons ni guerre ni massacre – nous exigeons une protection sociale durable » et « Notre ennemi est ici, ils mentent en disant que c'est l'Amérique ». Les manifestants ont exprimé leur colère face au pillage des ressources nationales par le régime. Avec des slogans tels que « Les détournements de fonds sont en dollars, nos salaires sont en rials » et « Assez de bellicisme, nos tables sont vides », ils ont dénoncé le gaspillage du régime dans les programmes nucléaires et balistiques. Ils ont également exigé la libération des enseignants et des travailleurs emprisonnés, tout en scandant « Ouvriers, enseignants, employés et retraités – unité, unité » pour exprimer la solidarité des différentes classes sociales.

Régime en crise : du pillage des salaires à l'effondrement social

Le régime iranien, embourbé dans des crises économiques meurtrières, a pillé les salaires des retraités et détourné les ressources nationales vers des projets nucléaires, balistiques et militaires futiles. La pénurie de trésorerie et la mauvaise gestion économique du régime ont plongé des millions d'Iraniens dans la pauvreté et la misère.

Ces manifestations de retraités, devenues un mouvement national, ne sont pas seulement motivées par des revendications économiques, mais servent également de cri d’alarme contre la corruption, l’oppression et la répression systémique du régime.

Ces manifestations, auxquelles se joignent des enseignants, des travailleurs et des retraités dans plusieurs villes, servent de sonnette d’alarme pour le régime iranien.

La communauté internationale doit mettre fin à son silence sur les crimes du régime iranien et, par un soutien ferme à la lutte du peuple iranien, des sanctions ciblées et des pressions politiques, contribuer à ouvrir la voie à la justice et à la liberté en Iran.