mercredi 16 juillet 2025

Iran : Trois prisonniers politiques condamnés à une double exécution et deux autres à 12 et 15 ans de prison pour affiliation à l’OMPI

 Appel à une action immédiate pour sauver la vie des prisonniers politiques

Le samedi 13 juillet 2025, le pouvoir judiciaire des mollahs a condamné, après deux années de torture et d’isolement, trois prisonniers politiques – Farshad Etemadi-Far, Massoud Jame’i et Alireza Mardassi (Hamidavi) – chacun à une double peine de mort et un an de détention,. Deux autres prisonniers politiques, Saman et Davoud Hormat-Nejad, ont été condamnés respectivement à 12 et 15 ans de prison.

Ces condamnations ont été prononcées par la 1ère branche du tribunal révolutionnaire d’Ahwaz, présidé par Adibimehr, dans une affaire commune portant sur des accusations de « guerre contre Dieu (moharebeh) », « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale », d' »appartenance à l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) » et « propagande contre le régime ».

Farshad Etemadi-Far, 30 ans, originaire de Bacht dans la province de Kohguilouyeh-Boyer-Ahmad, a été arrêté le 16 juin 2023 dans le village de Pichab Bacht en même temps que Saman et Davoud Hormat-Nejad. Massoud Jame’i, un enseignant de 47 ans, et Alireza Mardassi, enseignant de 52 ans, tous deux faisant partie de la minorité arabe d’Iran, ont été arrêtés en août 2023 à Ahwaz. Farshad avait déjà été arrêté en 2018 à Gatchsaran et avait passé 20 mois en détention. Massoud souffre d’un cancer de l’estomac, d’une maladie du foie, d’hypertension artérielle et de graves infections internes.

Ali Khamenei tente vainement d’empêcher l’explosion de colère populaire qui renversera le régime honni du guide suprême, par le biais de peines capitales et d’emprisonnement à l’encontre des valeureux enfants de la patrie iranienne. Or ces exécutions et ces verdicts criminels ne font que renforcer la détermination de la jeunesse insurgée à renverser le fascisme religieux.

La Résistance iranienne appelle le Conseil de sécurité de l’ONU, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, son Haut-Commissaire, sa Rapporteuse spéciale sur la situation des droits de l’homme en Iran, ainsi que ses autres organes concernés, l’Union européenne et ses États membres à prendre des mesures immédiates pour sauver la vie des condamnés à mort et obtenir la libération de tous les prisonniers politiques.

Source: CNRI 

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