Dans la déclaration de cette semaine, les prisonniers participants ont condamné la vague d'exécutions, de répression et de violence contre le peuple, affirmant que l'objectif du régime avec ces actes est d'instiller la peur et la terreur dans la société.
Ils ont réaffirmé leur engagement à poursuivre la campagne « Non aux exécutions les mardis » en écrivant : « Notre voix est le cri « Non aux exécutions » ; une voix qui deviendra plus forte et plus claire chaque mardi jusqu'au jour où les exécutions seront définitivement abolies en Iran. »
Dans leur déclaration, ils ont souligné :
Le régime, qui privilégie les exécutions, a une fois de plus déclenché une vague de répression et de violence contre la société, ciblant particulièrement les prisonniers politiques. Selon des rapports publiés, au moins 71 exécutions ont eu lieu entre le 22 juin et le 22 juillet, soit sur une période d'un mois. Ces condamnations ont été prononcées sans procès équitable et sur la base d'aveux forcés, conduisant à des exécutions par pendaison.
Outre la vague d'exécutions, les militants politiques et les membres emprisonnés de la campagne « Non aux exécutions les mardis » subissent une pression accrue. Menaces, torture, exil, arrestations, convocations des familles des militants et déni des droits fondamentaux ne sont qu'une partie de la répression systématique dirigée contre la voix de la protestation dans la société.
D'un autre côté, en ouvrant le feu directement sur la population, le régime révèle sa véritable nature antipopulaire. La mort par balle d'une petite fille, Raha Sheikhi, n'est qu'un exemple parmi d'autres de ces crimes.
L’objectif du régime, avec ces actes de violence incessants, est de répandre la peur et de réduire au silence une société qui, malgré toutes les pressions, continue d’insister sur ses revendications légitimes de justice, de liberté, de dignité humaine et de droit à l’autodétermination.
Les membres de la campagne « Non aux exécutions les mardis » condamnent sans réserve la vague d'exécutions violentes, inhumaines et injustes et la répression des prisonniers. L'exécution n'est pas une voie vers la justice, c'est un outil de terreur. Nous réaffirmons qu'aucune vie humaine ne doit être ôtée par les gouvernements, en particulier dans des conditions où il n'existe pas de procès équitable et où les droits fondamentaux des accusés sont violés de manière flagrante et systématique.
Notre voix est le cri « Non aux exécutions » – une voix qui deviendra plus forte et plus claire chaque mardi jusqu’au jour où les exécutions en Iran cesseront pour toujours.
Le mardi 22 juillet 2025, lors de la 78e semaine de la campagne, les prisonniers politiques participant aux « Mardis non aux exécutions » entameront une grève de la faim dans 48 prisons à travers le pays.
La semaine dernière, le régime iranien a considérablement accru la pression sur les prisonniers politiques. Il prévoit d'exiler Saeed Masouri, le plus ancien prisonnier politique d'Iran, à la prison de Zahedan. Saeed Masouri est emprisonné sans permission de sortie depuis 25 ans.


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