Cette nouvelle vague de manifestations met en lumière la dure réalité de la vie sous le régime des mollahs : un système tellement corrompu et mal géré qu’il ne peut plus subvenir aux besoins de sa population, alimentant un rejet national de son autorité.
La crise des services publics : une catastrophe d’origine humaine
L’incapacité du régime à gérer les services essentiels du pays a poussé les communautés au bord du gouffre. Le 25 juillet, dans les villages environnants de Neyshabur, les habitants ont bloqué les routes locales pour protester contre les pénuries d’eau chroniques qui ont décimé l’agriculture, décimé leur bétail et laissé des familles sans eau potable. Selon les manifestants, la crise est généralisée, l’un d’eux déclarant : « Tous les villages environnants sont privés d’eau.»
Ce désespoir se reflète dans tout le pays. Dans la ville d’Anar, dans la nuit du 23 juillet, des dizaines de citoyens se sont rassemblés devant le service local d’électricité pour protester contre les coupures de courant constantes qui détruisent les appareils et bouleversent des vies.
La question amère d’un manifestant a exprimé le sentiment de la population envers les responsables : « Quand il y a une coupure de courant, que font la femme et les enfants du chef de service ? Ont-ils un générateur ? Et nous ?» À Salehiyeh, une banlieue de Téhéran, les habitants sont descendus dans la rue le 23 juillet pour protester contre une coupure totale d’eau. Des images diffusées le lendemain montraient de longues files de personnes attendant des heures sous la chaleur pour acheter des bidons d’eau – une scène saisissante rappelant les conditions de famine qui règnent dans la capitale.
Le pillage des ressources : des vies sacrifiées au profit
Au-delà de la pure incompétence, les politiques d’exploitation du régime mettent directement en danger la vie des citoyens. À Baladeh, dans la province septentrionale de Mazandaran, les habitants ont organisé un grand rassemblement de protestation sous le slogan puissant : « Non aux mines ! » La manifestation a été déclenchée par la mort récente de deux ouvriers locaux, tués par des équipements dangereux et délabrés dans les mines de la région.
Les manifestants ont condamné ces opérations, contrôlées par des entités affiliées au régime, qu’ils considèrent comme une source de profits considérables pour l’élite dirigeante, mais comme une cause de destruction environnementale et de mortalité pour la population locale. Ces mines, dépourvues de normes de sécurité élémentaires et utilisant des machines obsolètes, illustrent un système qui privilégie le pillage aux dépens des populations, laissant les communautés en supporter les conséquences fatales.
Le bilan humain
Cette défaillance systémique provoque un effondrement sociétal et économique complet, détruisant les moyens de subsistance et plongeant les citoyens dans un désespoir total. La voix d’un petit entrepreneur, enregistrée le 24 juillet, résume parfaitement l’angoisse ressentie par des millions de personnes.
Anéanti par les coupures d’eau et d’électricité constantes, qui rendent son entreprise impossible à gérer, il a demandé, l’air étranglé : « Je n’ai pas les moyens de payer les cotisations de mes travailleurs. Devrais-je vendre ma terre ? Vendre mon rein ? Trop, c’est trop, monsieur, nous sommes épuisés… vraiment épuisés. »
Il a ajouté que même s’il possédait un générateur, il serait incapable de trouver du diesel pour l’alimenter, soulignant ainsi l’effondrement total de la chaîne d’approvisionnement. Ce ne sont pas de simples statistiques ; ce sont les voix d’une nation poussée au bord de la rupture.
Un régime perd pied face à la montée de la résistance
Les manifestations simultanées à Neyshabur, Anar, Téhéran et Baladeh ne sont pas des incidents isolés de mécontentement. Elles constituent un verdict unifié, à l’échelle nationale, sur 46 ans de régime théocratique.
Le régime a démontré son incapacité totale et son désintérêt pour le travail fondamental de gouvernance. Ses seules priorités sont l’enrichissement personnel et la répression. Les revendications pour l’eau, l’électricité et la sécurité sont les grondements d’une révolution pour la dignité fondamentale.
Ces soulèvements populaires révèlent le vrai visage de l’Iran : une nation exigeant un changement fondamental et unie dans sa détermination à renverser un système corrompu et oppressif pour construire un pays libre et prospère.
« Depuis 46 ans, le régime criminel et prédateur au pouvoir en Iran a muselé la liberté et confisqué le droit du peuple à se gouverner lui-même », a déclaré Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI). « Il a massacré des prisonniers politiques et des manifestants pacifiques, et, par une corruption et des pillages incontrôlés, il a dévasté les réseaux d’eau, les infrastructures électriques et l’environnement naturel du pays… Contre un régime qui agit comme un ennemi à la fois de l’Iran et de son peuple, la seule voie à suivre est la résistance — et, en fin de compte, son renversement. »

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