jeudi 18 septembre 2025

Au moins vingt-sept exécutions entre les 14 et le 16 septembre en Iran

 • Le bilan des exécutions ces six derniers mois dépasse les 800 personnes

• Babak Shahbazi a été exécuté ce matin, accusé de « coopération en matière de renseignement, d’espionnage et d’activités de sécurité » avec Israël, ainsi que trois autres détenus.

L’agence de presse Mizan du judiciaire des mollahs, a annoncé que ce 17 septembre dans la matinée, Babak Shahbazi, 44 ans, a été exécuté à la prison de Qezel Hesar. Il avait été condamné à mort par le juge Salavati pour « coopération en matière de renseignement, d’espionnage et d’activités de sécurité » avec Israël. Selon la même source, Shahbazi se trouvait en détention depuis janvier 2024.

Par ailleurs, les informations reçues jusqu’à 14 heures indiquent qu’au moins trois autres détenus — Ali Esmaïli, Rahman Sarlak et Hamid Hosseini — ont été pendus aujourd’hui à la prison de Qezel Hesar.

Mardi 16 septembre, cinq détenus ont été exécutés : Masoud Okhtizadeh et Akbar Emami à Qezel Hesar, Abdolsamad Salarzehi et Abdolmajid Barahoui à Birjand, et Parviz Yousefzahi, 27 ans, à Gonabad.

Lundi 15 septembre, six détenus ont été exécutés — dont Khalil Rashidi à Ramhormoz et un détenu à Jiroft — les noms des quatre autres ayant été publiés dans un communiqué précédent.

Dimanche 14 septembre, seize détenus ont été exécutés : Elyas Shirouzehi, 27 ans, un compatriote baloutche à Zahedan ; Reza Shahsavari, 30 ans, et Heydarali Baba’i à Chiraz; Reza Sarani, un autre compatriote baloutche, à Kashmar ; Sajad M. à Machhad ; et Ahmad Haghi à Ilam. Les noms des dix autres condamnés figuraient dans un communiqué précédent.

Ainsi, avec l’exécution d’au moins 27 détenus entre les 14 et 16 septembre, le nombre d’exécutions depuis le début de l’année iranienne qui commence le 21 mars, dépasse les 800 personnes — un niveau inédit au cours des 35 dernières années.

Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré que Khamenei, terrifié par l’explosion de colère populaire, cherche à prolonger la dictature religieuse. Pour cela il rend chaque jour davantage de familles endeuillées, d’enfants orphelins et de foyers sans soutien. Mais, a-t-elle ajouté, la dictature religieuse, édifiée sur une mer de sang, finira par s’effondrer sous les coups de la jeunesse insurgée et des soulèvements, et sera remplacée par les droits humains, la justice et une république démocratique. Khamenei et les autres dirigeants de ce régime seront traduits en justice.

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