Selon la Société des droits humains en Iran, 94 prisonniers ont été exécutés au cours des deux dernières semaines, ce qui équivaut à plus de quatre exécutions par jour, soit une toutes les six heures. Le 8 septembre 2025, les autorités ont exécuté cinq prisonniers dans les prisons de Kermanshah, Hamedan, Fereydunkenar et Tabriz. Ces actes témoignent d’un mépris inquiétant des droits humains, et la communauté internationale doit intervenir de toute urgence.
Exécution à la prison de Dizelabad, Kermanshah
Le 3 septembre 2025, les autorités ont exécuté Rahman Ali-Akbar dans la prison de Dizelabad, à Kermanshah. Rahman, fils d’Ebrahim du village d’Angaz, avait été condamné à mort pour meurtre. Son exécution reflète l’utilisation continue de la peine capitale en Iran. De plus, ces affaires manquent souvent de transparence judiciaire, soulevant des questions sur l’équité des procédures.
Exécution à la prison de Hamedan
À l’aube du 8 septembre 2025, Ahmad Shamlou a été exécuté dans la prison de Hamedan pour des accusations liées à la drogue. Cette affaire illustre les politiques anti-drogue sévères de l’Iran, qui ciblent de manière disproportionnée les groupes marginalisés. L’examen de ces pratiques judiciaires est donc essentiel.
Exécution dans la prison de Fereydunkenar
Le 7 septembre 2025, un prisonnier a été exécuté à la prison de Fereydunkenar pour meurtre, selon le procureur local. Les informations sur cette personne restent limitées, mettant en lumière le manque de transparence du système judiciaire iranien. Cette opacité accentue les préoccupations concernant les violations des droits humains.
Exécutions à la prison de Tabriz
Le même jour, 7 septembre 2025, la prison de Tabriz a exécuté Mojtaba Salemi et Sadegh Bahmani, portant le total à sept exécutions dans cet établissement. Les deux hommes, arrêtés il y a plusieurs années pour des affaires liées à la drogue, avaient été condamnés à mort. Sadegh, détenu depuis quatre ans, et Mojtaba, depuis six ans, illustrent la dépendance de l’Iran à la peine capitale même pour des infractions non violentes. Ces affaires nécessitent donc une attention internationale.
Les exécutions en Iran violent les droits humains
L’Article 3 de la Déclaration universelle des droits de l’homme garantit à chacun le droit à la vie. Les exécutions en Iran vont directement à l’encontre de ce principe. L’irréversibilité de la peine de mort expose le pays à des erreurs judiciaires irréversibles. De plus, les méthodes d’exécution impliquent souvent la torture, violant la dignité humaine. Ces pratiques sont en contradiction avec les normes internationales des droits humains.
Violation des engagements internationaux
En tant que signataire du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, l’Iran doit garantir des procès équitables pour les affaires impliquant la peine de mort, conformément à l’Article 6. Pourtant, de nombreuses exécutions se déroulent sans transparence ni indépendance judiciaire, et les restrictions sur les droits des détenus constituent une violation supplémentaire de ces engagements.
Source : CSDHI

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