mercredi 3 septembre 2025

Interdiction des visites à la prison de Qarchak : pressions accrues sur les prisonnières politiques

 Ces dernières semaines, plusieurs prisonnières politiques détenues à la prison de Qarchak, à Varamin, se sont vu refuser des visites en personne de leurs familles et de leurs avocats. Les autorités pénitentiaires ont imposé cette interdiction comme une mesure punitive, suscitant de vives inquiétudes quant à la situation juridique et aux droits humains de ces détenues.

Selon les informations, ces restrictions ont suivi les protestations des prisonnières face aux coupures d’électricité répétées à l’intérieur de la prison de Qarchak. En réaction aux conditions inhumaines et à la dégradation des infrastructures, les détenues ont scandé des slogans et organisé des manifestations, qui ont été réprimées brutalement et sanctionnées par la suspension des visites familiales et légales.

Les prisonnières concernées par cette interdiction sont Golrokh Iraee, Arghavan Fallahi, Sakineh Parvaneh, Mina Machhadi, Parivash Moslemi, Nasim Gholami Simiyari, Marzieh Farsi, Azar Korvandi, Nahid Khodajou et Forough Taghipour. Cette interdiction constitue un exemple manifeste de « punition collective », sans aucun fondement juridique.

La prison de Qarchak est depuis longtemps considérée comme un symbole des violations commises contre les prisonnières en Iran. La surpopulation extrême, les conditions insalubres et la pression systématique exercée sur les détenues politiques suscitent régulièrement la condamnation des défenseurs des droits humains.

Priver les prisonnières du droit à un contact direct avec leurs familles et leurs avocats viole non seulement leurs droits fondamentaux, mais prive également les familles de la possibilité de surveiller l’état de santé et le bien-être de leurs proches.

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