Aveu choquant de l’ancien vice-président du régime en Iran 700 000 décès dus au COVID-19 à la fin du mandat de Rohani

 • Les chiffres annoncés par le régime sur les décès dus au COVID-19 à la fin du gouvernement Rohani étaient de 91.785, soit sept fois et demie inférieur à la réalité.

• Le nombre réel de morts jusqu’à la fin de la pandémie – c’est-à-dire un an après l’entrée en fonction de Raïssi – dépassait le million.
• La Résistance iranienne, avec une extrême prudence dans ses rapports quotidiens et ses 730 communiqués, avait annoncé le chiffre de 530.000 morts.
• En mars 2020, Khamenei avait déclaré à propos du COVID-19 : « Pour nous, une calamité se transforme en bénédiction ; une menace devient une opportunité. »
• En janvier 2021, Khamenei avait interdit l’importation de vaccins américains et britanniques.
• Mme Maryam Radjavi : « La trahison et le grand crime de Khamenei sont révélés. En interdisant les importations de vaccins et en exploitant le COVID-19 comme une opportunité pour bloquer les soulèvements en Iran, il a commis un grave crime contre l’humanité et doit être traduit en justice.

Le 20 septembre 2025, Mohsen Mansouri, vice-président exécutif du gouvernement d’Ebrahim Raïssi, a déclaré : « Lors de la dernière réunion du gouvernement de M. Rohani et de la première réunion du gouvernement du martyr Raïssi, les débats ont été enregistrés, documentés et les vidéos ont également été publiées. La partie même des remarques de M. Jahanguiri suffit à juger cette période. Il compare la situation économique du pays en 2021 à une période de guerre. Il analyse en profondeur dans cette vidéo l’état de désintégration sociale, le désordre politique, la sécheresse, et le COVID-19 avec près de 700.000 morts. » (Khabaronline, 20 septembre 2025)

Toutefois, à la fin de la présidence de Rohani, le ministère de la santé du régime avait annoncé : « Le nombre total de décès dus au COVID-19 a atteint 91.785 ». (Médias officiels, 3 août 2021)
Or, le chiffre de 700.000 morts, révélé par le vice-président de Raïssi soulignant qu’il était « documenté », est plus de sept fois et demie supérieur au chiffre officiel annoncé à la fin du mandat de Rohani, en août 2021.

Fait remarquable, le 3 août 2022, un an après l’entrée en fonction de Raïssi, le dernier chiffre de victimes du COVID-19 officiellement déclaré par le régime était de 142.000. Cela montre clairement que le nombre réel de victimes du COVID-19 à la fin de la pandémie était plus de sept fois et demie supérieur aux chiffres officiels, soit plus d’un million de personnes.

Le Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), par le biais des rapports de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) rassemblés dans des centaines de villes des 31 provinces, et publiés dans plus de 730 communiqués sans un seul jour de répit, depuis mars 2020, a annoncé le 8 avril 2022, avec la plus grande prudence, que le nombre réel de victimes était de plus de 530.000. Il est maintenant évident que le chiffre réel était presque deux fois plus élevé, et nous devons des excuses à nos compatriotes pour cela.

Rappelons que le 3 mars 2020, Khamenei a qualifié sans vergogne le COVID-19 d’opportunité, en déclarant : « Selon nous, cette calamité n’est pas un si grand désastre. Il y a eu et il y a de plus grandes calamités encore. Nous en avons nous-mêmes été témoins dans ce pays (…) Il s’agit d’une question passagère (…) Cela peut être un acquis. Si nous parvenons à concrétiser ces acquis, la calamité se transformera en bénédiction ; la menace se transformera en opportunité ».

Le 8 janvier 2021, Khamenei annonçait : « L’importation de vaccins américains et britanniques est interdite ».
Le même jour, Maryam Radjavi déclarait : Khamenei, ce criminel, a interdit l’achat de vaccins COVID-19 et c’est un crime contre l’humanité. Il est responsable du massacre de milliers de compatriotes démunis et opprimés dans l’abattoir du COVID-19. La communauté internationale doit condamner fermement ce crime et contraindre le régime à lever les obstacles à l’importation de vaccins.

Aujourd’hui, après la révélation de l’ancien vice-président du régime, Mme Radjavi a déclaré : »La trahison et le grand crime de Khamenei ont été révélés au grand jour. En interdisant les importations de vaccins et en exploitant le COVID-19 pour bloquer les soulèvements en Iran, il a commis un grave crime contre l’humanité et doit être traduit en justice, au même titre que pour les exécutions massives et les meurtres de manifestants lors des soulèvements de 2022, 2019, 2017 et 2009″.

Source : CNRI