lundi 15 septembre 2025

Une année d’incertitude pour Hojjat Al-Mohammadi à la prison de Sheiban à Ahwaz en Iran

 Hojjat Al-Mohammadi, prisonnier politique originaire d’Izeh, vit dans l’incertitude depuis près d’un an à la prison de Sheiban, Ahwaz, dans la cellule 5, sans qu’aucune audience judiciaire n’ait été tenue. Depuis le 16 septembre 2024, il est privé non seulement d’un procès équitable, mais aussi d’un accès aux soins médicaux adéquats.

Transfert incessant et absence de procès

Selon des sources informées, son dossier a été répétitivement transféré entre les bureaux des procureurs d’Ahvaz et d’Izeh, sans qu’aucune audience judiciaire ne se tienne. Cette situation accroît la pression sur lui et sur sa famille. Un proche déclare :

« Le dossier de Hojjat Al-Mohammadi est resté sans réponse depuis plus de 360 jours. Aucun tribunal ne s’est réuni pour l’examiner. Cette situation lui cause un stress psychologique intense et place sa famille dans une position extrêmement difficile. »

Arrestation

Le 16 septembre 2024, les forces de sécurité ont perquisitionné le domicile de Hojjat Al-Mohammadi à Izeh, l’ont arrêté et transféré au centre de détention du département du renseignement d’Ahwaz. Après de longues séances d’interrogatoire, il a été envoyé à la prison de Sheiban, où il demeure en détention préventive.

État physique et refus de soins médicaux

Durant cette période, Hojjat Al-Mohammadi a à plusieurs reprises souffert de problèmes de santé, mais aucun soin efficace ne lui a été apporté. Les sources indiquent que les installations médicales à Sheiban sont très limitées, et que les transferts vers l’hôpital n’ont lieu qu’en cas d’urgence critique.
La famille de Hojjat Al-Mohammadi a réitérément demandé des soins, mais toutes ces requêtes ont été entièrement ignorées par les autorités.

Conditions à la prison de Sheiban

La prison de Sheiban à Ahvaz est l’une des plus notoires d’Iran, régulièrement critiquée par les organisations de défense des droits humains pour surpopulation, manque d’hygiène, refus de soins médicaux et isolement familial.
Comme beaucoup d’autres prisonniers politiques, Hojjat Al-Mohammadi y est détenu dans des conditions très dures et sous de strictes restrictions.

Violation manifeste des droits humains

L’incertitude qui dure depuis un an autour de Hojjat Al-Mohammadi constitue une violation flagrante de ses droits fondamentaux, notamment :

  • Le droit à un procès équitable

  • L’accès aux soins médicaux

  • Le droit de vivre dans des conditions humaines

Cette situation prolongée met en péril sa santé physique et mentale et exerce une pression insoutenable sur sa famille.

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