Prison de Qarchak, Varamin
Quartier de quarantaine : un centre d’inhumanité

Le quartier de quarantaine, censé servir à des contrôles sanitaires temporaires, est devenu une prison dans la prison. Les autorités entassent un nombre incalculable de détenus dans des cellules exigües et insalubres. La surpopulation les étouffe, tandis que l’hygiène déplorable favorise les maladies. La combustion des déchets à proximité pollue l’air de fumées toxiques. Les mouches envahissent les lieux et les sanitaires dégagent une puanteur insupportable. Les maladies gastro-intestinales et infectieuses se propagent sans contrôle, tandis que les autorités pénitentiaires restent indifférentes, bafouant la dignité humaine. Les conditions du service violent tous les standards de traitement humain.
Surpopulation extrême et tensions psychologiques
De petites cellules enferment des dizaines de détenus, privant chacun d’espace personnel. Cette surpopulation intense provoque anxiété, dépression et troubles nerveux sévères. L’atmosphère terrifiante écrase la santé mentale. Le bruit constant, cris et fracas, perturbe le repos, et l’éclairage permanent empêche le sommeil. L’accès limité au téléphone isole les prisonniers de leurs familles, accentuant le stress. Ces conditions privent les détenus de toute dignité, violant les principes mondiaux des droits humains.
Conditions insalubres et propagation des maladies
L’hygiène dans le quartier de quarantaine de la prison de Qarchak est inexistante. Aucune désinfection ni matériel de nettoyage n’est fourni. Les sanitaires insalubres et la mauvaise ventilation favorisent les maladies de peau, la grippe et d’autres infections. Des rapports signalent un risque de transmission du VIH lié à la surpopulation. L’air et les surfaces contaminés accélèrent la propagation des infections. Les familles alertent les autorités, qui restent inactives. Ce manquement crée une crise sanitaire majeure et met en danger la vie de tous les détenus, tandis que le service ne respecte même pas les normes sanitaires de base.
Alimentation impropre et malnutrition généralisée
Dans le quartier de quarantaine de la prison de Qarchak, les prisonniers reçoivent des repas avariés et malodorants, souvent immangeables, provoquant la faim. Les fruits, vendus à des prix exorbitants dans la boutique de la prison, restent inaccessibles pour la plupart. Les femmes malades souffrent d’une malnutrition aiguë. De plus, les détenus ne peuvent pas cuisiner eux-mêmes, dépendant de rations médiocres. Cette privation viole leur droit à une nutrition adéquate, et l’indifférence des autorités aggrave la crise.
Accès aux soins médicaux refusé, vies en danger

L’accès aux soins est quasi inexistant. Les prisonniers implorent des traitements, mais ne reçoivent que des promesses vaines. Beaucoup doivent acheter leurs médicaments, souvent confisqués par les gardiens. Ce retard aggrave les maladies et entraîne parfois la mort. La négligence systémique dans le service de quarantaine viole les obligations légales en matière de santé. Les prisonniers malades, notamment les personnes âgées, souffrent énormément.
Températures extrêmes aggravant les souffrances
Le quartier de quarantaine de la prison de Qarchak ne dispose ni de climatisation ni de chauffage adéquat. La chaleur estivale étouffe sans ventilation, et le froid hivernal frappe les détenus, en particulier les malades et les personnes âgées. Les prisonniers utilisent des bâches en plastique pour se réchauffer, un geste de désespoir. Ce manque de confort de base constitue une violation de leurs droits et reflète l’indifférence des autorités.
Punition sévère pour les plaintes
Se plaindre de la nourriture, de l’hygiène ou des conditions entraîne des sanctions immédiates. Les gardiens transfèrent les plaignants en isolement, instillant la peur. Cette politique écrase toute dissidence et empêche tout espoir de changement. Les détenus évitent de s’exprimer, connaissant les représailles.
Conditions de sommeil inadéquates
Les lits sont courts et non conformes aux normes, incapables d’accueillir tous les détenus. Beaucoup dorment à même le sol, froid et sale, favorisant les maladies cutanées et infectieuses. Les demandes de literie correcte restent ignorées. Ces conditions dégradent la santé et la dignité des détenus, violant les Règles Mandela. Les souffrances évitables persistent sans perspective d’amélioration.
Négligence systémique et propagation des maladies
Le manque de désinfectants et de ventilation alimente les épidémies. Les infections cutanées, la grippe et d’autres maladies contagieuses se propagent rapidement. Le risque de VIH augmente dans ces espaces partagés et insalubres. L’inaction des autorités, malgré les alertes des familles, crée un cycle de maladie et de désespoir, violant le droit à la santé des prisonniers.
Barrières à la communication aggravant l’isolement
L’accès limité au téléphone provoque des conflits entre détenus et isole des familles. Cette restriction détériore la santé mentale, générant anxiété et désespoir. L’éclairage permanent et le bruit constant accentuent ces effets. Les détenus se sentent coupés du monde, piégés dans un cycle de souffrance psychologique.
Violations des droits humains
Le service de quarantaine de Qarchak viole plusieurs normes internationales :
– Article 7, Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) : interdit la torture et les traitements inhumains ; les conditions du service violent ce principe.
– Article 10, même Pacte : exige un traitement humain et le respect de la dignité ; la surpopulation et les privations le contredisent.
– Article 12, Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC) : garantit le droit à la santé ; le refus de soins et l’insalubrité violent cette obligation.
– Règles Mandela : imposent hygiène, nutrition et soins médicaux ; le service de Qarchak échoue complètement à les respecter.
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