Traitement incomplet et aggravation de la situation
Des sources informées indiquent que Matleb Ahmadian a été transféré à l’hôpital de Tehranpars la semaine dernière. Son état s’est fortement détérioré. Les médecins ont diagnostiqué un ulcère duodénal et ont procédé à une biopsie de l’estomac. Cependant, il souffre également d’une hernie diaphragmatique. Un gonflement abdominal sévère nécessite une chirurgie urgente, mais les autorités pénitentiaires ont interrompu le processus. Les responsables du département de la sécurité ordonnent son retour. Ahmadian revient à Evin le 7 septembre 2025. Les médecins insistent sur la nécessité de soins continus, ignorés par les autorités, aggravant ainsi quotidiennement son état.
Suspicion de sclérose en plaques et urgence
Le prisonnier politique Matleb Ahmadian présente des signes de sclérose en plaques nécessitant des tests spécialisés immédiats. Son retour abrupt en prison interrompt ces examens. Son état physique devient critique, mettant sa vie en danger. Ses codétenus signalent de fortes douleurs abdominales et un engourdissement des membres. Malgré cela, aucune mesure n’est prise, en violation des lois iraniennes et des accords internationaux sur la santé des prisonniers.
Multiplication des affections médicales
Le prisonnier politique Matleb Ahmadian souffre de plusieurs pathologies : cancer du duodénum, hernie diaphragmatique, sténose du canal rachidien, infections urinaires récurrentes. Les spécialistes confirment ces diagnostics. L’infirmerie de la prison les reconnaît, mais les autorités retiennent les médicaments essentiels. Sa famille plaide pour son traitement, mais les règles de la prison empêchent l’accès. Ce refus systématique accélère sa détérioration.
Torture blanche : une arme silencieuse du régime
Les experts en droits humains qualifient ce refus de soins de torture blanche. Les autorités évitent les violences physiques, mais imposent une souffrance constante, privant les prisonniers de médicaments et de services, brisant leur résistance au fil du temps. Dans le cas d’Ahmadian, cette obstruction met sa santé et sa vie en danger. Cette politique vise à écraser le moral sans violence visible et ignore les standards nationaux et internationaux.
Blocage répété de la livraison de médicaments
La famille du prisonnier politique Matleb Ahmadian tente de livrer des prescriptions à quatre reprises, sans succès. Le médecin de la prison de Fashafouyeh décrit son état comme critique, mais prétend ignorer les blocages. Ce refus réactive le reflux gastrique et l’inflammation intestinale. Ahmadian peine à s’alimenter et lance une grève de la faim en mai 2025 pour protester contre ces conditions.
Historique et arrestations d’Ahmadian
Né en 1983 à Baneh, il est arrêté le 5 octobre 2010 et subit huit mois de détention solitaire, accompagné de tortures dans les prisons de Saqqez, Sanandaj et Sardasht. Il est condamné à 30 ans de prison pour « moharebeh » en lien avec le Parti Komala. Deux autres affaires ajoutent neuf ans de détention. Il passe par plusieurs établissements : Saqqez, Sanandaj, Rajaï Chahr, Evin et Fashafouyeh, sous torture et pressions constantes.
Violations des droits humains
La situation du prisonnier politique Matleb Ahmadian viole des droits fondamentaux. L’article 5 de la Déclaration universelle des droits de l’homme interdit la torture et les traitements dégradants. Le refus de soins constitue une torture blanche et un traitement inhumain. L’article 10 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques exige un traitement humain en détention. Son retour prématuré méprise ce principe. L’article 25 de la Déclaration universelle garantit le droit à la santé, tandis que l’article 12 du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels oblige les États à protéger la santé. L’Iran échoue dans ces obligations, mettant systématiquement en danger les prisonniers politiques.

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