Elle avait à plusieurs reprises sollicité une assistance médicale pour des crises et de fortes migraines. Les médecins de la prison, cependant, ont qualifié son état de « simulation » et l’ont renvoyée dans son quartier. Ils lui ont administré des médicaments neurologiques qui n’avaient aucun rapport avec son épilepsie.
Mardi dernier, le 16 septembre, après avoir été conduite à l’institut médico-légal, elle a subi une grave crise.
Malgré son état critique, elle a été renvoyée en prison et ce n’est qu’après une nouvelle crise épileptique majeure qui l’a laissée inconsciente qu’elle a été transférée à l’hôpital.
Née en 1983, Somayeh Rachidi avait été arrêtée le 24 avril 2025 alors qu’elle écrivait des slogans anti-gouvernementaux dans le quartier défavorisé de Javadieh, au sud de Téhéran. Elle fut inculpée pour « propagande contre l’État ».
Lors de son arrestation, elle avait été violemment battue : les agents lui avaient fracassé la tête contre un mur et avaient exercé une forte pression sur sa poitrine.
Nous appelons la communauté internationale, les organisations de défense des droits humains et les instances des Nations unies à condamner fermement cette action et à exiger une enquête indépendante et transparente.
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