lundi 29 septembre 2025

Iran : Etat critique du prisonnier politique Mohammad Ali Akbari Monfared et risque de décès

 Sous la torture pour des aveux forcés sur la mort de Moghisseh et de Razini, la négligence médicale délibérée se poursuit malgré sa maladie cardiaque grave, son diabète et sa paralysie.

• “Mohammad-Ali Akbari, 58 ans, prisonnier politique dans les années 1980, a été de nouveau arrêté à Téhéran le 21 janvier 2025 – trois jours après l’arrestation de son fils Amir-Hassan – après cinq mois à l’isolement à la suite du soulèvement de 2022.”

Mohammad-Ali Akbari-Monfared, 58 ans, prisonnier politique détenu à la prison de Fashafouyeh, paralysé des deux jambes et souffrant de maladies cardiaques et cérébrales, d’un diabète sévère et d’une maladie de la prostate, a été transféré à l’hôpital de Tajrish le mercredi 27 août 2025, en raison d’une infection de la jambe liée au diabète. Cependant, les bourreaux ont laissé son traitement inachevé et, malgré la présence de caillots dans sa jambe, l’ont renvoyé en prison. L’infirmerie de la prison de Fashafouyeh a refusé de l’admettre en raison de son état critique et il a été transféré à l’hôpital Haft-e-Tir de Shahr-e Rey. Cet hôpital a également refusé de l’admettre, et il a de nouveau été renvoyé en prison.

La semaine dernière, la médecine légale a déclaré que l’état de santé de Mohammad-Ali Akbari est si grave qu’il ne peut pas supporter la détention. Par conséquent, selon les propres lois du régime, il doit être libéré, mais le ministère du renseignement s’y oppose.

Mohammad-Ali Akbari, 58 ans, prisonnier politique dans les années 1980, a été arrêté une nouvelle fois lors du soulèvement de 2022 et a passé cinq mois à l’isolement dans le quartier 209 de la prison d’Evine à Téhéran. Le 21 janvier 2025, trois jours après l’arrestation de son fils Amir-Hassan Akbari, il a de nouveau été arrêté dans la capitale. Le 3 juillet 2025, le Secrétariat du CNRI a publié un communiqué déclarant que la vie des prisonniers politiques Arghavan Fallahi, Bijan Kazemi, Mohammad et Amir-Hassan Akbari-Monfared – interrogés et torturés pour obtenir des aveux forcés sur la mort de Moghisseh et Razini – est en danger.

Les membres de l’OMPI Alireza, Gholamreza, Abdolreza et Roghieh Akbari-Monfared ont été exécutés par les agents de Khomeiny dans les années 1980. Leur sœur, Maryam Akbari-Monfared, mère de trois enfants, en est à sa seizième année de détention pour avoir demandé justice pour le sang de ces martyrs. Elle n’a jamais bénéficié d’un seul jour de sortie médicale malgré ses maladies. Après avoir purgé sa peine de 15 ans de prison, le pouvoir judiciaire des mollahs a monté un nouveau dossier contre elle et l’a condamnée à deux ans de prison supplémentaires.

L’Association Humanitaire appelle le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, son Haut-Commissaire, sa Rapporteuse spéciale sur la situation des droits de l’homme en Iran et les organisations internationales des droits humains à prendre des mesures immédiates pour sauver la vie de Mohammad-Ali Akbari et arrêter la mort lente des prisonniers privés de soins médicaux, une méthode bien connue du régime clérical et un exemple clair de crimes contre l’humanité.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire