vendredi 12 septembre 2025

Notification de la peine de mort au prisonnier politique Pejman Toubreh-Rizi, accusé d’appartenir à l’OMPI

 Lundi 8 septembre, la justice iranienne a informé le prisonnier politique Pejman Toubere Rizi, détenu à la prison d'Evin, de sa condamnation à mort pour appartenance à l'Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI/MEK) et « corruption sur terre ». Le verdict avait déjà été rédigé à l'avance et était prêt à être lu par le juge Amouzad.

Le procès de Pejman s'est tenu le 1er septembre devant la 28e chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran, présidé par le juge Amouzad. Le 27 juillet, Pejman avait été conduit au tribunal, menotté et enchaîné. Le juge lui avait demandé d'avouer les faits et de coopérer avec le ministère iranien du Renseignement en échange de son exil à Saravan plutôt que de son exécution. Pejman avait refusé. Le 16 août, il avait de nouveau été convoqué sans avocat. Le juge, invoquant l'accusation de « corruption sur terre », lui avait demandé de signer une ordonnance de condamnation à mort, ce que Pejman avait refusé.

Pejman Toubere Rizi, un homme de 31 ans originaire de Kermanshah, a été arrêté à Téhéran le 28 janvier. Il a été détenu pendant plus de deux mois et demi dans les quartiers 209 et 240 de la prison d'Evin, où des agents du ministère du Renseignement du régime iranien l'ont soumis à des interrogatoires et à des tortures.

Le 23 juillet, des agents du régime ont de nouveau fait une descente au domicile du père de Pejman et, en raison de leur comportement violent, sa belle-mère, Fariba Vahedi, qui souffrait d'un cancer, est tombée en état de choc et est décédée plus tard.

À cet égard, le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a appelé les Nations Unies et le Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l’homme en Iran à prendre des mesures urgentes pour sauver la vie des prisonniers condamnés à mort et pour obtenir la libération des prisonniers politiques.

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