Pour tenter de contenir l’explosion sociale imminente et contrer la jeunesse insurgée, Khamenei a recours à une sauvagerie accrue, exécutant un prisonnier toutes les trois heures et demie.
Le 21 septembre, les bourreaux de Khamenei ont pendu au moins six prisonniers : Hossein Moussavi, 31 ans, à Gatchsaran ; Vahid Ebrahimi à Ispahan ; Kazem Jamshidi à Khorramabad ; Rassoul Yari à Arak ; Abdolaziz Qaljayi, 35 ans, à Zahedan et Saïd Ghobadi à Kermanchah.
Le 20 septembre, Ali Mansour Vafa’i, originaire de Tabriz, et un autre prisonnier ont été exécutés à Malayer pour avoir tué un général des forces de sécurité du régime répressif. Le 18 septembre, Javad Afagh, 36 ans, a été exécuté à Machhad. Deux de ses frères avaient également été exécutés à Machhad en mars 2025.
Le mercredi 17 septembre, 22 prisonniers, dont deux femmes, ont été pendus : Peyman Khani et une prisonnière à Sabzevar ; Fazel Sohrabi à Nichapour ; Mehrdad Tajik à Chiraz ; Mohammad Farshad Bourakzehi (Barkzayi) à Gonabad ; Amir Mirabadi à Zandjan ; Abdolsalam Mirpanjshir, 30 ans, et Ghafour Behboudi, 37 ans, à Taybad; Morteza Shirkhani et Zahra Fotouhi à Tabriz ; Abdolqader Sargolza’i, 36 ans, Nadim Ashrafzadeh, 38 ans, et Abbas Yazdani à Ispahan ; Misagh Reza’i, 25 ans, et Mohsen Yeganeh à Semnan ; Omid Hosseinzadeh, Mansour Avakhtizadeh et un autre prisonnier à Qezel Hessar. Les noms de quatre autres prisonniers exécutés ce jour-là ont été annoncés dans un communiqué précédent.
Le 16 septembre, onze prisonniers ont été envoyés à la potence : Nemat Khodabakhsh et Gholamreza Hariri à Sari ; Hojjat Goudarzi à Aligoudarz ; Ahmad Hashami, 28 ans, à Miandoab ; Nour Mohammad Chegali et un autre prisonnier à Ispahan. Les noms des cinq autres prisonniers exécutés ce jour-là ont été annoncés dans un communiqué précédent.
En comptant les huit prisonniers exécutés le 15 septembre, le nombre d’exécutions effectués par le régime dans la semaine du 15 au 21 septembre s’élève à 50.
Confronté à la colère explosive d’une population mécontente, assailli par des crises intérieures et internationales croissantes, et cherchant à réprimer la jeunesse insurgée et les unités de résistance, Khamenei a recours à une sauvagerie croissante. Au cours de la semaine écoulée, un prisonnier a été exécuté toutes les trois heures et demie.
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