Aujourd’hui aussi, plusieurs autres prisonniers ont été exécutés. À midi, l’identité de trois d’entre eux, pendus à la prison d’Ispahan, était confirmée : Milad Kiani, Mehran Jafari et Behnam Mirahmad.
Dans un autre grand crime, le dimanche 28 septembre, au moins 13 prisonniers ont été exécutés dans diverses villes du pays. Parmi eux : Mehdi Veyssi à Khorramabad, Esmaïl Rahimi-Tabar, Ghodrat Dehqani et un autre condamné à Chiraz, Khashayar Amiri à Gorgan, Bijan Soleymani à Nahavand, Mahmoud Nazari, Reza Ansari et Saïd Parsaï à Jiroft, Rassoul Nouri et un autre prisonnier à Arak, Aziz Ghorbani-Far à Bam ; et un autre détenu à Babol. D’autres noms seront publiés après vérification.
Le mercredi 24 septembre, 15 prisonniers avaient déjà été exécutés. Huit noms avaient été révélés, et les autres viennent d’être confirmés : Ali Saberi, 29 ans, à Ilam ; Jaber Asgari et un autre détenu à la prison Qezel Hessar de Karadj ; Keyvan Rahmati, 27 ans, et Sajad Aslani à Ispahan ; une prisonnière, Mahnaz Dehqani, et Seyed Morad Hemmati à Chiraz.
Avec ces nouvelles exécutions, Khamenei, qui avait déjà établi un record de cruauté avec 190 pendaisons au mois iranien de Shahrivar (23 aout – 22 septembre), a entamé le mois iranien de Mehr (23 septembre – 22 octobre) avec une nouvelle vague d’au moins 31 exécutions en six jours. Il tente en vain de maintenir en vie le système « médiéval » de la dictature religieuse par la terreur et la répression. Mais ces crimes ne font que renforcer la détermination des jeunes insurgés. Ce régime délabré sera renversé et remplacé par une république démocratique, fondée sur les droits humains et la justice. Khamenei et les autres dirigeants de cette tyrannie devront être traduits en justice.

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