Selon des rapports fiables, vers 3 heures du matin, six agents de sécurité en civil ont perquisitionné le domicile de Nader Teymoori sans présenter de mandat judiciaire ni d’ordre de perquisition et ont effectué une fouille approfondie des lieux. Au cours de la perquisition, les agents n’ont trouvé aucune preuve d’activité criminelle. Les seuls objets confisqués étaient quelques livres et plusieurs photographies de Safigholi Ashrafi, une figure bien connue exécutée dans les années 1980 et un ancien camarade de Nader Teymoori.
Suite à la perquisition domiciliaire, les agents ont également visité et fouillé le lieu de travail de Nader Teymoori sans présenter aucun mandat. Cette perquisition a été menée avec un manque de respect et un comportement humiliant, pourtant aucune preuve n’a été trouvée contre lui.
Depuis son arrestation, la famille de Nader Teymoori est tenue dans une ignorance totale concernant son statut. Malgré des démarches répétées auprès des institutions judiciaires et de sécurité à Qods, à la prison d’Evine et dans le Grand Téhéran pour s’enquérir de son sort, elles ont reçu des réponses vagues ou négatives. Le manque de réponses officielles, de transparence ou même d’informations sur son lieu de détention a suscité de vives inquiétudes quant au fait que Nader Teymoori fasse l’objet d’une disparition forcée—un problème qui viole de manière flagrante les droits humains et les principes d’un procès équitable.


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