Dans la crainte d’une éruption de la colère populaire et d’un renversement de son régime en crise, Ali Khamenei intensifie sans relâche le rythme des exécutions et de la répression. Hier, dimanche 31 août, au moins douze prisonniers, et mercredi 27 août, dix-sept prisonniers ont été envoyés à la potence par ses bourreaux.
Le 31 août, ont été exécutés : Rahman Javan Chonqoralovikan, 33 ans, Morteza Zichi, 34 ans et Javad Mali (Aali) à Oroumieh, Ali Yavari à Hamedan, Jassem Norouzi à Arak, Ali Mirzaqolikhani à Racht, Akbar Abbaspour à Sanandaj, Hamed Barahoui (Bajizehi Mingel), 25 ans, des compatriotes baloutches, et un autre prisonnier à Zahedan, Armin Reihani, 27 ans, et Esmail Delavari Shouli, 26 ans, à Chiraz, et Soleiman Koushki à Qezel Hessar de Karadj.
Le 27 août, Majid Abedi, 35 ans, a été exécuté à Semnan, Samad Seyed Hosseini et Sajad Qolizadeh à Yassouj, Arman Aghcheli à Gorgan, Hassan Saffariyan, 35 ans, Milad Mohammadsalehi, 32 ans, et une prisonnière nommée Mitra Yassini à Chiraz, Hessam Dadkhah à Ispahan et Mashaallah Nikoufal et Faramarz Shahbazi à Qezel Hessar de Karadj. Les noms de sept autres victimes avaient été mentionnés dans un communiqué précédent.
Le samedi 30 août, Hamid Kakavand a été exécuté à Qezel Hessar. Le jeudi 28 août, Mehdi Raoufi, a été pendu à Qezel Hessar, et une prisonnière de 60 ans, Banou Moghaddam, à Abhar.
Ainsi, depuis le début de l’année iranienne, soit le 21 mars 2025, le nombre d’exécutions a dépassé les 700, et depuis le début de la présidence de Pezeshkian, il a dépassé les 1670.
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