Tensions liées à l'eau dans 25 provinces et 53 villes d'Iran

 Selon l'agence de presse officielle Tasnim, citant le directeur de la compagnie iranienne des eaux et des eaux usées, « 25 provinces et plus de 53 villes du pays sont actuellement confrontées à des tensions hydriques ».

Hashem Amini, se référant à la récente guerre de 12 jours, a déclaré que des coupures d'eau ont eu lieu pendant plusieurs heures à Téhéran en raison d'un missile frappant la place Ghods dans le district de Tajrish, mais qu'il n'y a pas eu d'autres problèmes majeurs affectant l'accès des citoyens à l'eau potable.

Il a souligné la nécessité d’une « gestion de la consommation d’eau » par les consommateurs et a déclaré : « Nous avons mis en place des plans d’urgence et le gouvernement a alloué des fonds à cet effet. »

Hashem Amini a décrit la stabilisation et la résilience du réseau d'eau potable et d'assainissement, ainsi que la préservation de la qualité de l'eau, comme une « ligne rouge » pour son organisation, et a déclaré que tous les efforts des sociétés d'eau et d'assainissement visent à minimiser les préoccupations des consommateurs dans ce domaine. 

Ces affirmations surviennent alors que les citoyens iraniens continuent de signaler sur les réseaux sociaux des coupures d'eau et d'électricité de plusieurs heures dans diverses villes du pays, même après la fin de la guerre de 12 jours.

Au cours des dernières années, la crise de l’eau est restée un problème majeur pour les habitants de diverses provinces, en particulier dans les régions frontalières occidentales, orientales et méridionales de l’Iran.

En août 2021, l'une des plus grandes manifestations liées à la crise de l'eau a eu lieu dans la province du Khuzestan. Ces manifestations ont été brutalement réprimées par le régime, faisant plusieurs morts et blessés parmi les manifestants.