mardi 2 septembre 2025

Violence contre les vendeurs à Qazvin: la peur du régime iranien face à une population affamée

 Le 27 août 2025, dans la ville de Qazvin, des agents municipaux ont violemment attaqué des vendeurs ambulants pauvres, frappant hommes et femmes et détruisant leurs maigres biens. L’agression brutale, filmée et rapidement diffusée sur les réseaux sociaux, n’était pas un cas isolé de violence policière, mais un acte délibéré de répression d’un régime terrifié par son propre peuple.

Alors que le régime iranien pille les richesses nationales pour ses ambitions nucléaires et ses guerres étrangères, il criminalise la pauvreté qu’il a lui-même engendrée, répondant aux tentatives désespérées des citoyens de survivre par la force brute. Les tentatives désordonnées de l’État pour limiter les dégâts ne font que souligner son instabilité face à la colère populaire.

Le premier réflexe du régime: justifier la cruauté
Avant que l’indignation publique ne pousse à un recul, la réaction initiale du régime a été de défendre l’usage de la violence avec arrogance. Le procureur de Qazvin, Mohammad Mehdi Rahimi, a justifié sans honte l’attaque en déclarant : « La municipalité est autorisée à agir contre l’obstruction de la voie publique. » Cette déclaration révèle l’idéologie fondamentale du régime : les pauvres ne sont pas des citoyens à soutenir, mais des obstacles à éliminer violemment.

Cette vision est le résultat logique d’un système qui privilégie sa propre survie et son expansion militaire au détriment du bien-être de sa population. Comme l’a souligné Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI, en réaction à l’attaque : le régime « pille les richesses de l’Iran pour des projets nucléaires, des missiles et des guerres étrangères », tout en laissant sa population si désespérée qu’elle est brutalement réprimée pour avoir simplement tenté de gagner sa vie.

La dissimulation: un cirque de contradictions
Après la diffusion virale des vidéos, le récit officiel du régime s’est effondré dans une série de déclarations paniquées et contradictoires. La justice, qui avait d’abord défendu la répression, a soudainement fait volte-face. Le procureur Mohammadreza Asgari a annoncé que des suspects avaient été identifiés et certains arrêtés. Le porte-parole de la police, Saeid Montazeralmahdi, a qualifié sur X (anciennement Twitter) les actions des agents d’« inacceptables ». Le maire de Qazvin, Mehdi Sabbaghi, a présenté des excuses creuses tout en essayant de discréditer les preuves en demandant aux citoyens de considérer que les vidéos pourraient être « montées ou incomplètes ».

Ce désordre était particulièrement visible au sein du Conseil municipal de Qazvin. Un membre, Vali Chegini, a reconnu qu’un affrontement similaire avait eu lieu le mois précédent, et que le traitement brutal des agents municipaux avait entraîné une fracture de la main d’un autre vendeur ambulant. Cet aveu prouve que la violence est systémique, et non une exception.

Un volcan de colère prêt à exploser
L’attaque brutale à Qazvin et la réponse chaotique du régime sont le reflet de sa crise existentielle. C’est un gouvernement qui ne peut gouverner que par la violence et le mensonge. Ses responsables sont tellement déconnectés qu’ils justifient la cruauté un jour et feignent la compassion le lendemain, tout en espérant apaiser la colère populaire.

Mais leur peur est palpable. Ils savent que chaque vendeur luttant pour nourrir sa famille est une étincelle potentielle d’un soulèvement national. Comme l’a averti Mme Radjavi, la répression du régime est un signe de faiblesse. « Le jour n’est pas loin, » a-t-elle déclaré, « où le volcan de la colère — les ouvriers, les chômeurs et les marginalisés, aux côtés des unités de résistance et de l’armée de libération dans les soulèvements — déracinera ce régime tyrannique une fois pour toutes. »

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