Le CGRI, qui a été désigné comme organisation terroriste étrangère (FTO) par les États-Unis en 2019 et par le Canada en 2024, est depuis longtemps accusé de terrorisme, de violations des droits de l’homme et d’activités déstabilisatrices au Moyen-Orient et au-delà. La résolution souligne le rôle du CGRI dans la répression violente des manifestants iraniens, notamment la répression du soulèvement de 2022 par sa force paramilitaire Basij et son soutien à des groupes militants par procuration tels que le Hezbollah, le Jihad islamique palestinien, les Houthis et le Kata’ib Hezbollah.
En outre, la résolution souligne l’implication du CGRI dans le terrorisme transnational, notamment dans des complots d’assassinat en Europe et aux États-Unis. Elle note que des agents de la Force Al-Qods du CGRI ont été impliqués dans des tentatives d’assassinat aux Pays-Bas, en Suède, au Danemark, en France, en Allemagne, en Bulgarie et à Chypre. Le soutien du CGRI à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, notamment la fourniture de drones kamikazes et les projets de construction d’une nouvelle usine de drones en Russie, est également cité comme une menace directe pour la sécurité européenne.
Le Parlement européen a voté à plusieurs reprises en faveur de la désignation du CGRI comme organisation terroriste, notamment en janvier 2023 par 598 voix contre 9. Cependant, l’UE n’a pas encore pris de mesures, limitant ses mesures à des sanctions contre des responsables individuels du CGRI plutôt que contre l’organisation dans son ensemble.
La résolution appelle l’administration Trump à donner la priorité aux efforts diplomatiques pour faire pression sur l’UE afin qu’elle prenne des mesures décisives contre le CGRI. En outre, elle fait référence aux menaces directes du CGRI contre les nations européennes en réponse aux appels à son inscription sur la liste noire.
Source : CNRI
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